10K DU PRINTEMPS D’OZON COURIR.

Saint-Symphorien d’Ozon au sud de Lyon, ça ressemble beaucoup à la campagne. Dimanche 9 mars 2014, c’est la 20ème édition du Printemps d’Ozon Courir, l’un des évènements de l’année. Même Pharrell Williams est arrivé jusqu’ici, de valeureux bénévoles s’activent autour du gymnase municipal, la sono diffuse son tube « Happy ».
 
Quel plaisir pour Lionel d’arriver sur cette course qu’il avait l’habitude de faire tous les ans lorsqu’il était encore étudiant. A l’époque ses cannes lui permettaient de grimper sur les marches (jamais la plus haute) des podiums junior et espoir. Il va pouvoir partager cette ambiance typique des « petites » courses avec la belle team Jolie Foulée qui l’entoure : Idris et Jérémie, toujours chauds, et les novices Arnaud, Gordon, Franci et Paul. Nous pénétrons dans le gymnase pour valider nos inscriptions et vivons un premier grand moment de convivialité. Bernard est au micro, président adulé du club Ozon Courir, speaker inépuisable, le Nelson Monfort local, la moustache en plus, la maîtrise de l’anglais en moins. Il nous réserve un accueil de stars : « ILS NOUS VIENNENT DE PARIIIIIIIIS ! ON A DES GENS DE PAAARIIIIIS !! ». Petite photo pour immortaliser tout ça, il est temps d’épingler nos dossards et de nous concentrer sur la course.
 
 
 
Echauffement minimaliste, nous avons un petit peu froid sur la ligne de départ, nous décidons de ne pas trop nous couvrir car nous devrions vite monter en température. Chacun annonce son objectif, rien de trop ambitieux du fait de nos préparations respectives : Gordon veut boucler son tout premier 10K en moins de 55 minutes, nous autres souhaitons qu’il ne termine pas devant nous ! Bernard nous rejoint en queue de peloton, son club l’a inscrit par surprise, à 70 ans il va relever le défi soutenu par tout un peuple. Lionel se faufile parmi les premiers rangs pour saluer ses anciens partenaires d’entraînement, Geoffrey et Romain, avec qui il avait l’habitude de batailler. Aujourd’hui il ne pourra pas les suivre mais ça fait plaisir de les voir.
 
Le S Club 7
Clin d’oeil pour pécho sur la ligne de départ.
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
Le départ est donné, les trois premiers kilomètres sont assez agréables. Soleil, température idéale, route large, tout ce qu’il faut pour bien lancer une course. Les jambes déroulent et tout le monde pense qu’au final c’est pas si difficile la course à pied. Mais ça c’est avant de tomber nez à nez, au détour d’un virage, avec une côte, une vraie. La côte de Sérézin, une putain de côte même ! 2km de long avec des passages à 20% d’inclinaison, ça casse le rythme autant que les jambes. Certains serrent les dents, d’autres se mettent à marcher, nous leur pardonnerons. Arrivé au km 5, un ravitaillement nous attend. Après avoir tellement souffert dans la côte, Lio s’arrête 5 secondes pour avaler un peu d’eau puis se reprend, il ne peux pas trahir notre idéal : « se ravitailler c’est tricher ». Il recrache le liquide et repart de l’avant sur… un faux plat montant. De toute façons même dans les descentes c’est la galère, Gordon nous confiera après course avoir prié pour retrouver du plat. Nous terminons tous au mental, notre fameux Gordy passe la ligne en 222ème position, chrono 50’12 = objectif largement atteint. Le reste de la team est devant = objectifs atteints ! Franci se paye un petit top 100, Jerem un nouveau record en 44’28. Champagne la veille, il semble avoir trouvé la recette miracle. Lionel trace en 41’53 suivi de près par Paul qui n’a même pas mouillé son survet’. Arnaud, le Bradley Cooper de Vaison la Romaine, passe sous les 46′, propre après avoir bu une demi douzaine de « Daïkiri » au Monkey le vendredi soir. Idris est aux champignons. Marie-Thérèse Morin finit dans le gruppetto en 1h25’28.
 
Une fois la course terminée, c’est du 5 étoiles à « Saint-Sym ». Bernard et son équipe nous mettent well : soupe de cresson, bière, vin rouge ou vin rosé, sauciflard, petits filous tubes, etc. Un vrai festin. Nous tapons la pose avec les Miss locales ou plutôt les dauphines, plus proches de Fiona la meuf de Shrek que de Sonia Rolland. Certains d’entre nous profitent des apprentis ostéos réquisitionnés sur place pour se faire masser ce qu’il leur reste de muscles. Nanard continue son show au micro, nous n’avons plus envie de partir… Tous les ingrédients d’une bonne course saucisson sont réunis entre le gymnase et la ligne d’arrivée. Cette ambiance et ces détails qui manquent cruellement aux grandes courses. Ce parfum de transpiration et de dimanche matin pas loin des champs. Le concurrent qui a un petit mot d’encouragement quand il te double pendant la course et le sourire de la bénévole qui te tend un morceau de pain d’épice. Nous reviendrons tenter notre chance à la tombola l’année prochaine.
 
Ah qu’elles sont jolies les filles de mon pays, laïlaïlaï !
Massage des tatouages.
Nique sa mère les 1€, on a un coupon nous !
La hype à Saint-Symphorien d’Ozon.
 
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