ECO TRAIL DE PARIS, INTERDIT AUX MOINS DE 18K.


On est des enfants, c’est donc sur le 18K non chronométré que nous avons participé à l’EcoTrail de Paris. L’épreuve, qui s’appelle la Twinsanté, se coure logiquement à deux. Nos jumeaux du jours seront Nicolas, qui honore sa première sélection sous les couleurs Jolie Foulée, et Lionel. Deux bretons d’origines, un montagnard et un pistard on ne pouvait pas trouver meilleur terrain d’entente qu’un trail urbain. C’est désormais une tradition chez nous, la préparation de la course est une catastrophe : pas d’entrainement depuis les 10K d’Ozon Courir et une gêne à la cuisse pour Lio. Solidaire, Nico a décidé de faire la fête dans la nuit de samedi à dimanche, il avoue ne pas avoir beaucoup dormi et son haleine confirme qu’il ne ment pas. On se retrouve au parc de Saint-Cloud, la techno de mauvais goût ne donne pas envie de trainer sur l’aire de départ. Il est 10h, on se glisse rapidement dans l’une des vagues (pas de chrono donc pas de départ groupé et c’est pas plus mal !) et on profite des premiers hectomètres pour s’échauffer. Nico se voyait bien chiller sur les chemins pendant deux petites heures mais Lionel lui indique que son objectif du jour est 1h30, la course prend alors une autre dimension pour le nouveau venu au sein de la team qui va vite comprendre qu’on ne s’amuse pas chez Jolie Foulée.

Lio impose un rythme soutenu et tire son pote sur le parcours accidenté au coeur du Parc de Saint-Cloud, toujours aussi beau, qui avait été le cadre de la première course de l’aventure Jolie Foulée : le cross du Figaro 2013. C’est le début d’une grande course d’équipe. Sans EPO, on enchaine les relais à la manière du tandem Virenque – Dufaux sur les cols du Tour de France dans les années 90.

dopeunmec.com
























Le rythme est régulier, on remonte les coureurs partis plus tôt. On croit voir un concurrent fan de botanique accroupi sur le côté, il était en fait en train de poser une galette. Au kilomètre 8, on est content de trouver le ravito. Contrairement à notre habitude sur 10K, nous nous arrêtons deux minutes pour boire un coup et avaler un morceau, l’arrivée est encore loin. Merci à Isostar de fourguer ses invendus, Lionel croque dans une sorte de Kinder Country goût chocolat blanc / orange, immonde. On repart sur les mêmes bases. La fin du parcours est moins agréable. Le long des quais, doubler devient plus difficile. C’est maintenant Nico qui imprime la cadence, plus à l’aise sur la longueur, il maintient l’équipe sur les rails pour l’objectif 1h30. Plus que 4km, on aperçoit la Tour Eiffel mais Lio est dans le dur. La fin du tracé se fera au mental, encouragé par son acolyte, il sert les dents et n’écoute pas ses mollets qui le supplient d’arrêter. Impossible d’accélérer dans les derniers mètres, on zigzag entre les passants avant de franchir la ligne d’arrivée côte à côte. La montre indique 1h35, l’objectif n’est pas atteint mais on a vécu un grand moment d’amitié. Complémentaires et solidaires, on a réalisé une vraie course d’équipe et pris du plaisir jusqu’au bout. Pas sûr qu’on croise Lionel de si tôt sur un trail, cette initiation lui suffit pour le moment. En revanche l’équipe sera probablement de retour l’année prochaine pour taper les 1h30 cette fois-ci !
Quelques pas funky avant de passer la ligne d’arrivée.

« Aimer, ce n’est pas se regarder l’un l’autre, c’est regarder ensemble dans la même direction. »

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