PARIS – VERSAILLES GARDE LA COTE

Idris va devoir écouter Oxmo Puccino puisque l’ensemble des membres de Jolie Foulée a trouvé une excuse pour ne pas faire Paris-Versailles :
– Ben assite à Les dimanches à la ferme sur Nantes 
– Jerem a le mariage du chat de sa grande tante
– Julie ne doit pas rater le replay de PBLV (Plus Belle La Vie pour les novices) 
– et Lionel, par peur d’affronter le prince du raï de la team, s’invente une douleur au genou qui ne convainc personne. Bah ouais, la semaine dernière ça mange des space cakes sur Dam en tapant 16K et la suivante c’est flingué…
Drissou, Hugo et Nico rendent hommage à Albert Jacquard.
Peu importe, direction le sas privilégié grâce à nos dossards, ça tombe bien car arrivé à la dernière minute sur la course on se voyait mal se mettre en queue de peloton derrière les 21919 coureurs. Devant nous Teddy Rinner est là pour faire le show, visiblement c’est lui qui donne le départ et l’organisation a la bonne idée de lui mettre un pistolet dans la main. On espère qu’il ne sera pas dans un jour de folie comme ce fut le cas pendant un match de Richard Gasquet lors du dernier Roland Garros.
 
Teddy, fais pas le con, pose ton gun !
Les 6 premiers kilomètres sont plutôt roulants et s’avalent sans problème mais ça c’est avant de se casser les dents sur celle qui fait peur à tout le monde, la méchante Côte des Gardes. Elle nous attend devant un petit PMU, un peu avant le 6ème km et se termine dans la forêt de Meudon après le km 8 où on arrive les genoux par terre. 130 mètres de dénivelé total avec des passages à plus de 9 %. On se remémore les conseils du professeur Dominique Chauvelier « ramasser les morts après la côte » et du génie Maxence Rigottier (article à venir) « Ne pas marcher dans la côte car on va plus vite en courant ». Idris perd Nicolas et Hugo de vue et ne les retrouvera que sur la ligne d’arrivé, au repère « marathon de Berlin » puisqu’on se doutait que le record du monde allait y tomber.
Usain Chauvelier.


Record du monde du plus long nom de photographe.



 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
 
La suite du parcours est faite de faux plats montants et de descentes dans la forêt de Meudon ce qui nous permet de souffler un peu.
Arrivé au 14e kil, c’est l’heure du dessert avec la côte du cimetière à Vélizy, longue de 300 mètres à environ 6%, certains coureurs s’arrêtent. L’endroit parfait pour se reposer (éternellement ?) devant ce magnifique cimetière. Puis ça redescend direction la place Louis XIV à l’entrée de Versailles avant la longue et large ligne droite d’arrivée qui semble interminable et où l’on donne ce qui nous reste, c’est à dire pas grand chose.
 
IN-TER-MINABLE !
Bilan :
– Hugo notre petit poulain termine en 1h12min et 20 sec.
– Nico en faisant la bise à ses supporters nous sort un chrono d’1h14min 48 sec
– Idris notre bon vivant termine sur 1h20min et 23 sec.

 

 
Haut les mains, peau d’lapin…
On est très loin de Wasihun Lakewu (ça c’est son nom) Mule (et ça son prénom) qui remporte pour la deuxième fois cette grande classique en 47 minutes et 41 secondes.
Une fois la course terminée, Auchan nous sert un festin digne du Roi Soleil, 4 barres de céréales 2 imitations Pom’pote Rik&Rok et une bouteille d’eau 1L. Pour une fois que l’orga d’une course n’est pas radine, ça change des bouteilles de 25cl qui n’étanchent qu’un cinquième de notre soif.
 
Plus tard, sur le Brunch du Boost Battle Run, on apprendra grâce à Valérie (aka Valou) d’Adidas que le record du monde du marathon a été bousillé par le Kenyan Dennis Kimetto en 2h 2min 57s. Psartek ! Le gars se met dans la poche le prize money de 120 000€, il va pouvoir en bouffer des compotes Rik&Rok avec ça…
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