Retour sur les Bacchantes, une course au poil, mais pas à poil (faut pas exagérer non plus).

La veille de la course, on se retrouvait avec Chantal pour shine bright (in the dark) like a diamond et accessoirement partager quelques planches de charcuterie et de fromage et boire des verres de vin sur une péniche, histoire de rendre hommage à Bacchus, dieu de la vigne, du vin et de ses excès, de Jolie Foulée (et des Français ?). C’est aussi ça, les Bacchantes. On en a profité pour relire les 1000 raisons de boire et courir, parce qu’on s’en tape de faire 40′, 42′ ou 44′ sur 10K” et qu’on prend exemple sur les moustachus de l’équipe, souvent imités, jamais égalés.

L’acolyte anonyme Chantal étant trop occupée à courir dans les Catacombes, elle délègue la lourde tâche de courir en moustache (rime interne) à sa copine de bitume Flora, avec qui elle aime faire la course et faire des courses en bonnes Parisiennes qu’elles sont.

La moustache est de loin l’accessoire indispensable pour courir en novembre : si elle ne permet pas pour autant de briller dans le noir, elle est très utile pour briller en société. Parfait pour la “fashionista à moustache” qui sommeille en toi. C’est aussi un des mots-clés les plus souvent associés à Jolie Foulée “tu sais, ce blog tenu par des coureurs qui portent la moustache”. D’ailleurs, porter la moustache est un moyen encore plus efficace que le piston (parmi d’autres méthodes) pour avoir une chance d’être publiée sur Jolie Foulée. Entre moustachus, on se comprend. Mo Bros style. Retour sur une obsession, apparemment contagieuse en ce 11 novembre 2015. Eh ouais, Jolie Foulée c’est l’avant-garde.

En rang deux par deux dans le SAS

En rang deux par deux dans le SAS (ou presque)

En piste, moustachus.

En piste, moustachus.

La ligne de départ est aussi bien aiguisée que notre moustache : pas de SAS de départ, mais on s’en tamponne pas mal, on est avenue Foch, et de toute façon, ce matin là, il vaut mieux se battre contre le cancer de la prostate plutôt que se battre pour le podium féminin. La moustache, ça nous gagne, c’est ça l’esprit. Nous assistons à un warm up des plus délicieux : le vrai-faux sosie brésilien de Freddie Mercury qui nous chantonne un mashup “what do you mean/we are the champions” en attendant le départ à 10h00 pétantes.

HS même avant le départ (zoom, zoom... sur la montre)

HS même avant le départ (zoom, zoom… sur la montre)

Tu la sens la pression ?

Tu la sens la pression ?

La course est lancée, les kilomètres s’enchaînent pendant que les moustachus se déchaînent et aucune irritation ne se fait sentir sous nos vraies fausses moustaches (ni ailleurs, merci de demander). La moustache “bandit” tient la route pendant qu’on sillonne le Bois de Boulogne, qu’on commence à connaître comme notre proche.

On ne regarde même pas la montre (qui, de toute façon, est HS depuis la ligne de départ), on se concentre seulement sur l’esprit d’équipe : rester groupés, c’est la priorité. On se laisse naturellement guider par les sosies de Heidi Klum et Miranda Kerr qui ont plutôt une jolie foulée.

Acolytes anonymes.

Acolytes anonymes.

Les moustaches ne bougent pas d'un poil.

Les moustaches ne bougent pas d’un poil.

La ligne d’arrivée daigne enfin pointer le bout de son nez. Formidable accueil par tous ces supporters qui pensent vraiment qu’on vient de vivre huit kilomètres éprouvants sous le soleil d’un mercredi 11 novembre férié et apaisé.

*Instant joggeuse mode* 

Ce beau matin, je portais :

une vraie fausse moustache, le t-shirt officiel de la course Les Bacchantes, édition 2015, un ⅞  Lululemon “Inspire Crop II *Block-It Pocket”, des Nike Zoom Elite 8 #sofast, les chaussures qui donnent “la sensation que la ligne d’arrivée se rapproche vers nous et non l’inverse“ et qui sont, avouons-le, carrément raccord avec le t-shirt.

Un finish digne d'un show Victoria Secret.

Un finish digne d’un show Victoria Secret.

La fin de l’histoire : je boucle avec mon équipe le 8km en 50’52”. Une belle promenade le dimanche matin au Bois de Boubou. Et surtout une bonne claque à l’ego pour la fusée qui sommeille en moi. Et tant qu’à faire un beau finish, occupons toute la largeur de l’allée, mettons-nous en ligne pour passer la ligne d’arrivée ensemble, « the show must go on », comme dirait notre Freddie brésilien. On se prend pour des Victoria Angels, les plumes en moins, les poils en plus. Et on se retrouve pour un dernier cri de guerre, alors que nos moustaches déclarent forfait : elles n’auront pas survécu à la transpiration ni aux quartiers d’orange du ravito, effet poilpussimo garanti.

Le bilan des Bacchantes 2015 :

+  la moustache de Justin Bieber+++++  la moustache de Justin Bridou

Migraine au réveil : ++++

Confort de la moustache : +

Contre-performance au chrono : ++++

Les moustaches sont éphémères, la gloire est éternelle.

Les moustaches sont éphémères, la gloire est éternelle.

Merci à Cédric qui arrive à porter la moustache, courir et prendre des photos en même temps. Seul un homme pouvait réussir à faire les trois en même temps.

PS : T’as une tache, pistache, ta grand-mère a des moustaches #punchline

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