PATH TO EVEREST, KILIAN JORNET FILMÉ SUR LE FIL

Il y a quelques semaines de ça, Kevin aka Kalchoge et Jean ont eu l’opportunité de rencontrer l’ultra terrestre Kilian Jornet, pour la présentation de son premier film Path To Everest.

Disponible aujourd’hui sur le net, nous avons eu l’opportunité de voir avant tout le monde ce récit plus surprenant que le sub 4 de Driss sur marathon ou une année sans blessure de Lionel Fracture.

Il est vrai que d’habitude, nous sommes plutôt doués pour se moquer ouvertement de nos contre performances et naturellement de celles des autres, mais après ces 1h24 de documentaire, impossible d’écrire la moindre saloperie sur cet homme, Kilian, dont on découvre enfin sa réelle personnalité.

Alors que dire sans trop vous « spolier » le film PATH TO EVEREST à la manière d’un Patrick Montel qui vous commente le 50 kilomètres marche des Jeux de Rio??

Pour faire simple le documentaire met en image le projet de Kilian; vouloir gravir l’Everest dans un pure style alpin. Pour les non puristes cela veut dire sans oxygène et sans être encordé et pour les coureurs de route, ça reviendrait à terminer votre marathon sans votre lièvre pour vous tirer sur les 10 derniers kilomètres.

Outre l’accomplissement de ce projet qui s’est traduit par une double ascension du toit du monde en seulement 7 jours, ce qui rappelons-le n’est vraiment pas une mince affaire, comme finir son marathon en 5h28, Path To Everest nous replonge dans l’incroyable destinée du jeune catalan avec un caractère et des prédispositions physiques définitivement pas comme les autres;

« Les sherpas ils ne l’appellent pas Kilian, mais The Monkey « 

De sa jeunesse à gravir des sommets dès l’âge de 3 ans, ses premières courses, ses premiers challenges d’alpiniste et sa vie de couple, on découvre un homme sensible, attentionné, soucieux du moindre détail.

« J’ai commencé à préparer l’Everest quand j’avais 3 ans »

Le film montre vraiment que le mec est hors norme et qu’au delà de ses performances en compétition c’est avant tout un passionné qui cherche de manière perpétuelle le dépassement de soi mais avec une profonde humilité

On y découvre également la part sombre du champion, une période de sa vie assez compliquée durant laquelle il se sentait mal, limite en dépression à cause de la pression des gens autour de lui :

« C’est très dur pour moi de me voir comme une idole…les gens ne me connaissent pas, certes je cours vite mais je pourrais être un tueur, je pourrais battre ma femme, je pourrais être un nazi, bref je pourrais être n’importe quoi. « 

« Je me sens sale dans un sens que les gens m’admirent, je me sens sale de ce monde de fanatisme et c’est pour ça que j’ai besoin de me retrouver moi même. La seule manière que j’ai trouvé c’est de réaliser des choses qui me rapprochent de la mort. »

A quel point la disparition de son ami Stéphane sous ses yeux lors d’une ascension, alpiniste chevronné, l’a affecté :

« Pourquoi cela est arrivé à lui, il avait une femme, une famille… moi, je n’ai personne. « 

Ou bien même qu’il se mettait des timbales après les victoires pour se sentir dans un état proche de la mort…Un peu comme comme nos oiseaux de nuits, modèles du genre quant il s’agit de côtoyer le dance floor et se projeter sur l’ingurgitation d’or vert et autres mélanges douteux en tout genre.

« Quand à la vingtaine j’ai remporté toutes les course qui me faisaient rêver quand j’étais petit, ça m’a rendu vraiment triste car j’ai réalisé qu’il n’y avait plus rien d’excitant devant moi »

Bref vous l’aurez compris, il n’est pas forcement utile de foutre un gilet jaune sur le dos pour montrer que vous pouvez faire de belles choses. On ne va donc pas vous en dire plus, ni même vous raconter le film par écrit. Allez le voir pour vous faire une idée de ce que représente l’exceptionnel. En plus, ça ne vous coutera que 9,69€, c’est toujours moins cher qu’une passe dans un bois douteux de la capitale et ça ne sera toujours que le prix de deux bières de moins à boire pour votre santé !

Le film est disponible à partir du 10/12 dès 17H, partout sur cette terre en cliquant ici.

On vous laisse sur une dernière citation tirée du film qui risque de susciter plus d’une entorse de cerveaux :

« Je pense qu’un projet se termine bien quand il te permet de te projeter sur un autre. »


PATH TO EVEREST KILIAN JORNET MOVIE FILM

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