5, 4, 3, 2, 1 tempo / Le vent se lève pour dire que mon Karma /Suit la cadence qui me mène au Nirvana. C’est peu dire que la plume aiguisée de Claude MC aka MC Solaar était en avance sur son temps lorsqu’en 1991, il commença à nous abreuver de ses lyrics ajustés. Pas encore chaussé de la nouvelle Nike LunarTempo, Le Double A su poser sur papier les sensations de course qui nous traversent aujourd’hui au moment de tester cette nouvelle mouture imaginée par la firme de Portland. Petite revue en règle du pourquoi du comment.
Aspect et esthétique : On ne va pas se mentir, la petite dernière de Naïki a de la gueule. Visuellement proche de la LunaRacer, son profil bas et proche du sol nous rappelle les plus belles cylindrées de Maranello, le cheval cabré en moins sur le capot. Même teneur côté coloris : simple et efficace avec maximum deux teintes principales sur la carrosserie. On va directement à l’essentiel niveau look et ce n’est pas pour nous déplaire. Malgré un nom à dormir dehors, la structure extérieure en Phylite va permettre à votre nouvelle paire de godasse de durer dans le temps. Un bon point donc pour les hyperactifs de la course à pied mais également un gros kiff hors des pistes pour les DJs, breakers, bboys, graffeurs, et autres gars de la street qui battront le pavé en détente. Gloire à l’art de rue.
Confort : Pour tous les terroristes de la chaussette qui blaire, l’empeigne en mesh tissé « Flymesh » apporte une ventilation adéquate et laisse respirer les petits petons odorants. Vos amis vous disent merci. Le mesh présent sur l’empeigne fait coup double et marque des points puisqu’il permet également un maintien ciblé du pied sur l’avant de la chaussure. La LunarTempo adopte également la technologie Dynamique Flywire assurant une bonne sensation de maintien et un verrouillage du pied à double tour, évitant ainsi que celui-ci se fasse la malle durant vos séances de fractionnés. Moins alcoolisée qu’une Kro, les esthètes du houblon apprécieront l’incontournable mousse Lunarlon présente sur la partie centrale du pied qui apporte, quant à elle, un amorti dynamique, doux et léger à la fois. Le plaisir sans la gueule de bois en quelque sorte.
Performance : Au royaume animal, la LunarTempo est reine. Dynamique comme le guépard, légère comme la biche, la petite nouvelle de chez Nike régale ! Nourrie au grain bio, elle n’affiche que 195 grammes à la pesée, notamment grâce à la semelle en Phylite (utilisée sur la Free), plus légère que la Phylon (utilisée sur LunaRacer). Véritable poids plume du running game, seuls les pieds les plus fins sauront pénétrer l’intimité de ce chausson à la ligne svelte. Vous l’aurez donc compris, les plus massifs d’entre nous peuvent passer leur chemin. Directement inspirée de la désormais célèbre LunaRacer, la LunarTempo semble avoir corrigée les petits détails qui faisaient défauts à son ainée, on pense notamment à la semelle waffle plus prononcée permettant un grip plus affirmé au moment de la prise d’appui. En définitive elle semble très bien partie pour rejoindre sa grande sœur au panthéon des chaussons qui vont vites.
Résumé : A l’instar de Red Bull, la Nike LunarTempo donne des ailes, l’acide pantothénique en moins. Ultra légère et maintien du pied affirmé, elle est la parfaite camarade de jeu à l’entrainement comme à la compétition. La marque au Swoosh envoie ici un message clair, net et précis aux coureurs universels avides de faire tomber des chronos. A l’aise tant sur piste que sur route, elle ne vous laissera pas tomber lorsqu’il s’agira de s’attaquer à un 5K, un 10K ou plus si affinité. En conclusion, la Nike LunarTempo est une véritable déclaration d’amour à tous les félins de la course à pied amateurs de jolis souliers.
PS : Pour découvrir tous les autres coloris du modèle, c’est iciiiiiii (clique sur iciiiiiii).
Note : + = Jean-Francois Poulichon, 33 ans, Union Sportive La Ferté-Bernard / +++++ = Martin Ødegaard, 16 ans, Real Madrid CF.
Esthétique : +++++
Confort : ++++
Performance : ++++
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