Quand Salomon nous a invité à un « voyage à Nice » nous nous étions imaginés un « voyage anis » sous le beau soleil du Sud. Il n’en fut rien. En se portant volontaires Alassan Farah et Thibaud Saint Bernard étaient loin de savoir à quelle escroquerie ils allaient participer…
Vendredi 1er novembre 17h30, aéroport d’Orly, nos deux reporters sans frontières et sans bonnes manières se pointent saouls au RDV Presse. Après tout, c’est un jour férié et chez Jolie Foulée, les jours fériés, on boit. On boit une première bière dans un bar en attendant l’OrlyBus, une canette dedans et une autre au Duty Free du terminal 3. Un dernier pour la (team Salomon) route.
Arrivée à Nice, première déception, il fait moche et ce sera comme ça tout le weekend. Arrivée à l’hôtel Beau Rivage, deuxième déception, Salomon leur a prévu une chambre chacun. Habitués à dormir à 3 par lit double lors des séminaires Jolie Foulée à Étretat (cf. La course de l’oiseau blanc), les deux « amis » ont peur d’avoir froid la nuit. Peuchère ! Ils s’en vont noyer leur problèmes de nouveaux riches dans les rades du vieux Nice. 2h00 du mat’ tous les bars ferment, il est temps d’aller s’endormir devant le programme de nuit de la TNT.
Samedi, 8h00, petit déj’, les Micheladas con Tequila de la veille passent mal, le breakfast run sur la Promenade des Anglais passe encore plus mal. 12h30, Salomon Talk, au programme : présentation de la stratégie de la marque annécienne pour conquérir le marché « Road Running », explication des technologies Salomon et distribution du nouveau modèle Sonic 3 Balance qui sortira en janvier (le futur).
15h00 récupération des bracelets pour le déjeuner VIP au Martinez et des dossards pour la course. C’est à ce moment là que le week-end bascule. Alassan découvre que Salomon pense qu’il est une femme de 38 ans. Le Brondillant, fier et vexé (car il est en réalité non-binaire) choisit de ne pas informer l’orga de cette erreur. Mi-pute mi-soumise, il préfère se venger en visant une place sur le podium dame le lendemain. Salomon, mon salaud, qui sème le vent récolte la tempête !
Dimanche matin, 6h00, la tempête Amélie s’invite sur le Marathon Nice-Cannes. BFMTV parle d’alerte niveau 3. Alassan a le seum niveau 1000. Saint Bernard jubile, blessé, il va pouvoir échapper aux 20 bornes sous des seaux d’eau et boire un seau de Ricard en attendant son collègue.
8h00 les speakers annoncent que la course va être retardée. Alassan rejoint tous les courageux dans le sas de départs, il a déjà les pieds qui baignent dans ses Salomon. 8h30, coup de pétard mouillé, les coureurs prennent enfin le départ et s’élancent tout droit en direction de l’orage.
Thibaud recueille ses impressions à chaud : 1) Le tracé du marathon est assez ouf, on est au bord de la Méditerranée tout le long. 2) Les Sonic RA 2 n’ont pas bronché à pleine balle dans la flotte. 3) Pratique ce RER qui longe la course, ça rend beaucoup plus facile d’abandonner (ou de tricher…).
9h55, le résultat tombe sur l’application, Alassan est première dame ! Fier, Thibaud accompagne sa championne arroser cette moche victoire sur la Croisette.
Mais nos deux compères ne sont pas au bout de leur surprise. Au Martinez c’est la désillusion totale, l’organisation a remis le titre d’Alassan à une autre et aucune boisson alcoolisée n’est servie au « Bar V.I.P. ». Là, c’est vraiment la douche froide. Ils rentrent à l’hôtel bredouilles et sobres.
15h00, finies les conneries, il faut retourner à Paris. Le weekend se termine comme il a commencé, à siroter une canette de 1664 devant une porte d’embarquement.