ASICS SAINTELYON : UNE SAINTEXPRESS QUI TARDE À SE FINIR

On ne ressort jamais indemne d’une Saintélyon. Et même si la météo était annoncée comme clémente, la Saintélyon a été impitoyable. Notre âme s’est envolée après s’être égarée dans le brouillard épais qui rodait sur le parcours. Dans une atmosphère chaque année plus iréelle et un parcours toujours aussi pénible, cette traversée nocturne a été ponctuée de galères qui nous hante encore aujourd’hui.

Une journée qui avait pourtant bien commencée : un déjeuner dans une brasserie historique lyonnaise, l’Argenson, proche du stade de Gerland, antre mythique des grandes années footballistiques de l’Olympique Lyonnais. Le cadre est posé, les couverts sont dressés, la Sainté va bientôt commencer.

Une soirée qui débute par une annonce qui surprend le monde du trail : Kévin annonce son abandon avant même le départ de la course. Les meilleurs pronostiqueurs ne l’avaient pas vu venir. Kévin va donc participer au 11km de la SaintExpress et s’arrêter à Saint-Genou à cause de son dos. Objectif : courir le plus vite possible pour espérer monter dans le PC Course et suivre les autres runners sans talent sur le parcours. Résultat : il n’a pas couru assez vite et a loupé la voiture, a attendu 1:30 sous la tente de la Croix Rouge en écoutant l’After Foot avant que Jean revienne le chercher. Une sale soirée pour Kéké.

Nico revenait en terre promise et son excitation était évidente. Top 50 visé, 3h45 envisagées et after race Salty Machon cochée. Résultat : 37e, 3h45 et un corbeau salé à l’after race. Il prévoit de lancer un podcast pour raconter son histoire de téléphone perdu, ou s’associer avec le podcast HABITUDES tant cela lui arrive régulièrement.

Jérém, fort d’une prépa de 30km le long du lac d’Annecy, ponctuée d’une hypoglycémie lors du cross de Laudon, arrivait avec plein de certitudes. Attachez vos ceintures, il a dévalé sa SaintExpress à un rythme infernal de 7,8km/h pour mettre un terme à ce chantier après 6h d’effort. Il a su résister aux avances (d’abandon) de notre ami Vincent, et n’a pas rejoint la voiture balai comme son acolyte Kéké. Par contre, Il a avalé sa mignonette de génépi sous l’arche d’arrivée en moins de 6 secondes.

Revenons quelques instants sur les débuts en trail de notre ami Vincent, pour sa première expérience sur un long trail, il avait coché cette SaintExpress. Objectif : finir la course. Résultat : abandon au km 24, fin de la course à Soucieu en Jarrest, le physique n’a pas suivi, il faut désormais régler les soucis.

Complétements fusillés par ce chantier, le programme de la matinée a été d’une toute autre teneur : direction le bar « Café Court » pour déguster un Machon salé (le machon est un casse-croûte matinal, terme employé en région Rhône-Alpes) organisé par Salty Athletics.
Notre expertise d’after race nous a permis de constater notre faculté à être beaucoup plus à l’aise à grignoter un machon que pour courir la Saintélyon.

Mais la Saintélyon aurait été encore plus laborieuse si nous n’avions pas été chaussés de la Metafuji Trail. Cette paire carbone de trail a été imaginée par un athlète du team, car il voulait avoir sa chaussure de route préférée pour faire du trail. Finalement, il avait remporté la Saintélyon 2021, ce qui a donné des idées à la marque qui a décidé de travailler sur le développement de ce modèle.

Quoi qu’il en soit, il est important de se faire son propre avis sur la SaintéLyon car c’est une expérience de vie. Donc n’écoutez pas nos histoires et venez vivre votre Sainté.

Crédits Photos – Albin Durand
Complètement équipés par, Asics Running, Silva & Buff pour cette SaintéLyon.

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