A J-2 avant le départ du Schneider Electric Marathon de Paris, on vous livre nos derniers tips pour que votre première fois passe aussi bien que papa dans maman.
Eviter le sur-entraînement : Si vous avez suivi la même prépa marathon qu’Idris, alors vous avez commencé à « réduire la voilure comme on dit » dès le 2ème jour de votre longue préparation qui aura duré en tout et pour tout 4 jours. Si vous êtes du genre bon élève au premier rang qui connait toutes les capitales d’Europe comme certains connaissent le nom de toutes les meufs qu’ils ont ken, alors il est temps de prendre une pause. Aussi fou que cela puisse paraître, certains runners sont tellement accros, qu’une pause de 3 jours leur arrache des larmes de sang. Et bien comme disait la mamie de Chantal, « chiale tu pisseras moins! ». En effet, pas de panique, vous vouliez courir cette semaine? eh bien vous aurez tout le temps d’en profiter dimanche et ce ne sera plus le moment de venir pleurnicher que finalement 42 bornes c’est long!
Se reposer et se chouchouter : Un petit tips qui rejoint quelque peu le précédent. Quitte à ne pas courir, autant en profiter pour ne rien foutre. Ce serait quand même une sacrée idée de merde d’avoir le droit à une pause running sans culpabiliser et de l’occuper à aller faire du Body Pump ou du crossfit. Si vous êtes du genre hyperactif-super-casse-couille qui a toujours besoin de s’occuper, voici quelques petites activités qui relaxent, détendent et ne fatiguent pas trop : faire la sieste, manger des chocapic dans son lit, jouer au bridge, faire une partie de bilboquet, organiser un tournoi de combat de pouces, tricoter un maillot de bain pour les vacances, feuilleter des magazines coquins, caresser son chat, se faire caresser le minou, écrire des cartes postales, faire cuire du pop corn, créer un collier de pâtes…
Avec un peu d’imagination vous trouverez sans doute de quoi vous occuper les mains et l’esprit pendant 2 jours.
S’hydrater : L’hydratation en course à pied c’est un peu le nerf de la guerre. Encore plus sur un marathon, tous les marathoniens vous le diront : boire c’est essentiel. Et chance!, le marathon ayant lieu dimanche matin, ça vous laisse vendredi et samedi soir pour boire en effet et hurler à qui veut bien vous écouter : « l’alcool c’est de l’eau ». Si dans le cas d’un effort physique conséquent l’eau est recommandée, il vous faudra aussi pas mal de courage pour vous rendre sur la ligne de départ. Et autant vous le dire, c’est pas la taille de ce que vous avez dans le slip qui vous y aidera. Comme on dit « l’alcool permet de rendre l’eau potable ». Et de l’eau vous allez en boire aux ravitos pendant 42km. Autant être prévoyant.
Manger : Ok. Il est certes conseillé de manger des sucres lents quelques jours avant le marathon, mais par pitié, effacez immédiatement le texto de Elo-running-du-44 qui vous propose une « super Pasta Party samedi ». Si vous avez un minimum de respect et de dignité pour vous-même ne succombez pas à cette « tradition » perpétuée par les pires runneurs et beaufs (synonymes) de générations en générations. Lorsque vous mangez des pâtes au beurre à la fin du mois ou en rentrant de soirée vous dites à votre meuf : « eh biloute, ce soir c’est pasta party!!!! »? Si la réponse est oui et que pour autant vous ne courez pas, vous êtes tout de même un gros beauf.
Au lieu de ça, puisque vous n’êtes pas docteur en alimentation et que toutes ces considérations sur les glucides et compagnie sont un poil prise de tête, concentrez-vous sur l’essentiel : MANGEZ. Notre marathonien émérite mais pas mérité, Coach-Khaled, vous le dira : l’important c’est de se faire plaisir (on ne sait en revanche pas s’il parlait du marathon ou de tout à fait autre chose). Alors si votre truc c’est le pâté de lièvre et le saucisson d’âne, qu’à cela ne tienne!
Ne pas stresser : un bon gros tips de merde, auquel vous pourrez répondre « plus facile à dire qu’à faire ». Et en même temps, c’est vrai, ne pas stresser. D’une parce que ça ne vous servira pas à grand chose à part péter les roubignolles de votre mère, père, famille, entourage, frère, cousine, copain, ex, chien, chat, escort-girl. De deux, parce que personne ne vous a obligé à être assez con pour vous inscrire au Marathon de Paris et encore moins pour aller le récupérer et prendre le départ. Donc, restez bien le nez dans votre merde amis runners.
S’organiser : Comme en terminale lorsque la conseillère d’orientation vous disait que « l’année du bac c’est de l’organisation », le marathon c’est la même chose. « Ne rien laisser au hasard », tous les bons blogs de running vous le diront. Si vous êtes aussi organisé qu’Idris, du genre à ranger ses clés de voiture sous les coussins du canapé ou à aller sur FB quand il lui reste 2% de batterie et 250 bornes à faire SANS GPS , il va falloir vous faire violence quelques dizaines de minutes pour préparer votre sac. Sinon, demandez à votre maman de le faire, ça vous évitera non seulement de vous embêter avec ça et ça vous rappellera, en prime les bons souvenirs de la maternelle quand elle glissait un Pitch et vos cartes Pokemon dans votre cartable. On ne vous fait pas la liste exhaustive de ce que vous ne devez pas oublier, d’autres le feront bien mieux. Cependant, 3 indispensables sans lesquels vous ne pourrez survivre.
Numéro 1 : du PQ : de quelques feuilles à un rouleau entier. Ca pourra toujours être utile si ça ne vous sert pas à vous essuyer (un bandana, une banderole de finisher, un garot si vous faites une hémorragie en tombant sur un caillou dans le bois de Boulogne…)
Numéro 2 : un goûter. On vous l’a dit manger c’est la base.
Numéro 3 : un porte-bonheur : votre doudou, une photo de votre meuf, un timbre, un coquillage de votre dernier séjour à Trouville, une touffe de poil de votre chien (ou de votre ex)… Ca ne sert à rien, mais quand même…
La présente liste de tips pré-marathon est bien évidemment non exhaustive. On vous souhaite bonne chance pour dimanche les petits loups.