Quand on écrit, quel que soit le niveau (torche-cul rédigé dans un Lyon-Paris ou chef d’œuvre au programme du bac de philo), quel que soit le format (article sportif jonché de fautes d’orthographes ou poème en alexandrin), quelque soit le sujet (l’insoutenable sport de la course à pied ou l’innovation au service de l’humanité), il vient un beau jour où on regarde au loin en tirant sur sa pipe et on se dit : « Et pourquoi pas écrire un livre ? ». Alors, naturellement, après 7 ans de bons et déloyaux services, nous nous sommes lancés dans l’écriture d’un bouquin.
Mais avant de pouvoir tenir notre bébé entre vos mains, voici la liste des livres que l’on aurait pu écrire si l’on avait pas écrit Des Foulées.
JE PRECOMMANDE LE LIVRE » DES FOULEES «
« J’irai cracher sur vos tombes » de Vernon Sullivan :
En 1946, les romans américains ont la côte en France et se vendent comme des petits pains. Un ami libraire de Boris Vian, le met alors au défi d’écrire un polar ricain en moins de 15 jours. L’auteur prend un sobriquet et dupe le petit monde littéraire français qui tombe sous le charme et dans le panneau.
Un livre qui nous ressemble puisque nous relevons aussi des défis sportifs, cachés derrière le nom Jolie Foulée dans le but de prouver que tout le monde peut le faire. Et puis il y a aussi ce superbe titre qui sonne comme un doigt d’honneur adressé à un milieu qui se prend un peu trop au sérieux. Un peu comme certains de nos articles qui tentent de mettre des coups de pied dans la fourmilière de la course à pied.
« Alcools » de Guillaume Apollinaire :
Dans cet ouvrage, Apollinaire envoie au feu les normes et les carcans de la poésie classique pour mieux exprimer toute sa passion, toute son envie, toute SA poésie. La ligne éditoriale de joliefoulee.fr est elle aussi née d’un ras le bob de la culture bien-pensante et bienveillante des crews de running fadasses. Comparer nos torches-culs aux poèmes d’Apollinaire peut paraître audacieux mais finalement pas tant que ça. Evidemment, Guigui manie les mots bien mieux que nous mais nos muses sont les mêmes : l’amour, l’amitié et l’ivresse !
Qui peut dire avec certitude si ces quelques vers ont été écrits en 1913 par le grand Guillaume ou par l’un de nous en rentrant de soirée :
« Ecoutez-moi je suis le gosier de Paris
Et je boirai encore s’il me plaît l’univers
Ecoutez mes chants d’universelle ivrognerie
Et la nuit de septembre s’achevait lentement
Les feux rouges des ponts s’éteignaient dans la Seine
Les étoiles mouraient le jour naissait à peine »
« Born To Run » de Christopher McDougall :
Born To Run est un récit d’aventure où l’on suit l’auteur jusqu’au cœur du Mexique à la poursuite du mystérieux Caballo Blanco. Ce livre est également une plaidoirie pour la pratique de la course à pied barefoot (pieds-nus). Une philosophie donc très différente que celle diffusée sur notre blog dont l’un des buts premiers est de nous permettre de gratter des paires de running gratos. Mais les deux écoles s’accordent sur un point essentiel : courir c’est la vie !
On a retenu qu’une seule chose de ce bouquin c’est que les Tarahumaras (tribu mexicaine adepte de l’ultramarathon pieds-nus) ont un style de vie finalement très proche de celui du peuple Jolie Foulée. Soit ils courent, soit ils se la collent au jus de maïs fermenté.
« Courir au bon rythme » de Jean-Yves Cloutier & Michel Gauthier :
C’est le livre de chevet du Coach Nibrun. Pas parce qu’il le feuillette tous les soirs avant de s’endormir mais parce que sa table de chevet est branlante et qu’elle a besoin d’être calée à l’aide d’un objet plat et inutile. C’est encore Amazon (le libraire du diable) qui en parle le mieux : « Les auteurs présentent un programme en 10 niveaux adapté aux objectifs et aux besoins de chacun. Courir au bon rythme, c’est une nouvelle façon d’entrevoir la mise en forme et l’entraînement à la course. ».
On a longtemps hésité à écrire un livre de ce type sur le sujet facile et trivial de l’entrainement et de la performance en course à pied. Mais on vous a déjà livré tous nos secrets dans l’article « LE PLAN D’ENTRAÎNEMENT POUR TOUT NIQUER ».