Jamais deux sans trois, donc troisième semi en trois semaines pour Fracture qui s’alignait dimanche dernier à Antony avec son sparring partner préféré, Nico.
Une course qui ne sera pas passée comme une lettre à la poste, dans une ambiance bon enfant, les deux gus du Sampaix Racing ont souffert. Voici donc quelques clés pour ceux qui souhaitent en chier bien comme il faut :
> bon ben enchainer 3 courses en 3 semaines au coeur d’une prépa marathon, c’est maitrisé car les courses ne se font pas à bloc mais ça vous fatigue un bonhomme, après le semi de Paris et celui d’Ozon, Fracture concluait le triptyque avec Antony. Aie.
> faire 19 kilomètres la veille (même si c’était relax) et 8 kil d’échauffement le jour J, les jambes étaient déjà lourdes au départ. Ça fera 80 à la fin de la semaine, pas grand chose pour un Dominique Chauvelier (lire cet article de Spé15) mais beaucoup pour un mec qui vient du 800m.
> choisir un parcours bien difficile, composé de 3 boucles sur lesquelles se répètent deux bonnes côtes, autant vous dire que le dernier tour est un calvaire.
> partir trop vite, un grand classique de la course à pied qui ne pardonne pas sur semi et encore moins avec un tracé exigeant…
On l’aura compris, le semi d’Antony n’aura pas été une course plaisir… Dans les premiers rangs du peloton au départ, entourés de « chats maigres » comme eux, ils ont serré les dents. S’ils ont couru ensemble une grande partie de la course en s’attendant chacun leur tour, Lio et Nico ont géré cette course toute en relances comme ils ont pu jusqu’au craquage complet de Fracture au kilomètre 18. Obligé de marcher sur quelques centaines de mètres, il laisse filer Nico qui lui collera 2 minutes au final pour finir en 1h26’52 contre 1h28’52. La récup se fera à l’image de la course, Fracture se contentera de deux petits kilos (ça fera 31 pour ce jour) alors que Nibrun s’offre 4 kilomètres de bonus soit 33 au total…
La prépa Boston continue, après ce bloc de courses, il va falloir faire un peu de jus mais il y a encore du boulot. Un sport de forçats.