À l’occasion du semi-marathon de Paris, nous avons pénétré l’intimité du Paris Running Club et du mouvement Bridge The Gap pour réaliser un film unique en son genre. « On aime faire la fête, c’est notre ADN. On aime sortir. On aime se rencontrer. On aime bien manger. On aime découvrir des lieux et des villes. »


Et comme nous, ils aiment courir. Découvrez le film de Jolie Foulée sur le Paris Running Club.

« Aujourd’hui je pense que même ma mère a un running club. Et je le sais pas. Elle me l’a pas dit. »

 

« La seule vérité, et ça c’est une vérité que l’on peut mettre en face de n’importe qui sur terre, c’est que nous sommes à l’origine de cette révolution. » Cette phrase, qui a suscité quelques remous sur la toile depuis deux jours, relève une tendance finalement peu contestable. Face au nombre hallucinant de runs clubs qui existent aujourd’hui, Jay Smith explique que les crews tels que le Paris Running Club, les Bridge Runners, le Run Dem Crew, Patta Running ou encore les NBRO sont à l’origine de ce mouvement. Et que ça plaise ou non, c’est un fait que l’on peut difficilement remettre en cause. Certes les gens couraient avant eux et courront après eux, mais ils ont indiscutablement apporté un nouveau point de vue sur ce sport alors pas aussi à la mode qu’aujourd’hui. En 2008 les Run75Crew, adidas Boost, Bio c Bon, le Kalenji Running Club ou encore le Powerade Running Club n’existaient pas.

Pour contrer les effets destructeurs de la vie nocturne parisienne, Jay Smith et Nike ont fondé en 2008 le Paris Running Club avec un objectif visionnaire, à une époque où le running n’était pas vraiment le sport branché qui rassemblait tous les stagiaires d’École de Commerce. « L’idée c’était de mettre des gens à courir qui n’ont jamais couru, d’allier les deux mondes : le sport et la nuit » soutient l’homme aux lunettes. Ouvert uniquement sur cooptation et par examen du profil, le PRC est passé de 12 à 130 membres en 7 ans. DJs, Directeurs Artistiques, Photographes, Stylistes et autres Installateurs de climatisations se retrouvent tous les mardis soirs pour des séances conçues par la référence française. Cadre Technique National et coach de l’Équipe de France, Renaud Longuèvre prend soin de faire progresser chacun des coureurs du Paris Running Club, quel que soit son niveau. « L’objectif c’est de continuer à repousser les limites des gens. Le coureur débutant c’est de le mettre sur un 10K. Le coureur mid c’est de le mettre sur un semi, puis peut-être de l’amener sur un marathon. Et puis tous les mardis, à chaque fois on s’amuse quand même beaucoup. » Alors qu’à l’heure actuelle les groupes de running pullulent à Paris, comme le dénonce le Captain « aujourd’hui je pense que même ma mère a un running club. Et je le sais pas. Elle me l’a pas dit », le PRC est le seul au monde à mettre un coach de ce niveau en face de membres pas forcément rodés aux exigences du haut niveau. Chaque univers apprend de l’autre, pour le meilleur : « le grand succès de ce club a tenu à cette ouverture d’esprit et cette curiosité dont est capable le coach. Il est vraiment tombé amoureux du club. » Un amour réciproque. En fin de compte, plus besoin de choisir entre passer ses soirées en club et les passer au club.

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