Comme tous bon trou de cul parisien, Jérémie est parti deux semaines en Grèce pour les vacances. Entre quelques carafes d’Ouzo, souvlakis et poulpes grillés, il a trouvé un peu de temps pour analyser l’environnement local, running aux pieds. Après nous avoir expliqué comment courir intégré en Corse, lumière sur trois idées pour sortir de la crise. Le tout est de son cru*.
1. Perdre de la graisse
La tentation de passer ses journées sur un transat au bord de la piscine à s’enfiler de la Mythos, la bière locale, a beau être forte, il y a bien un moment où il faut se sortir les doigts pour aller de l’avant. Réveil à l’aube à 10h pour gravir les sentiers qui surplombent l’île volcanique de Santorin. Si tous les grecs faisaient de tels efforts pour avancer à la sueur de leur front (et surtout se mettaient à payer leurs impôts), nul doute que la production mondiale de fêta ne serait pas contrôlée par ces foutus allemands.
2. S’octroyer des plages de repos
Une relance ça se gère. Et surtout ça se gère intelligemment. Comme on ne court pas à fond tous les jours trois mois avant la course dans une prépa marathon, il faut aussi savoir faire souffler son corps. N’ayez pas honte de dire que vous prévoyez d’aller à la plage plutôt que d’aller courir. Surtout, osez refuser les propositions débiles de vos potes qui vous invitent à une sortie à 7h du matin. Laissez vos pompes à la maison, et privilégiez le topless au running tank.
3. Garder une forme olympique
Un tel héritage culturel et sportif, ça se cultive. Tirez profit d’équipements de légende pour travailler fréquence et cardio dans un cadre historique. Le stade Panathénaïque à Athènes est le parfait écrin pour se taper un bon fractionné en plein cagnard. Montez en cadence les marches qui vous mèneront au sommet de l’arène. Là-haut, contemplez ce temple du sport, berceau des tout premiers Jeux Olympiques en 1896, et théâtre de l’arrivée du marathon aux J.O 2004. Il vous faudra quand même patienter un peu au pied du podium que tous ces connards de touristes aient fini de prendre leurs photos de con, avant de pouvoir monter sur la plus haute marche.
N’oublions pas tout ce que l’on doit à ce pays. La démocratie, c’est eux. L’olympisme, c’est eux. L’Ouzo, c’est eux. Le vol à l’Euro 2004, c’est eux. Le marathon, c’est eux aussi. Mais n’oublions pas non plus tout ce qu’ils doivent aux banques.
*Contrepèterie