L’éco-trail de Paris est un vrai bol d’air frais. Avec plusieurs distances : 18km – 30km – 45km – 80km, cette course à de quoi contenter tout le monde dont les puceaux du Trail. » Jamais dans la tendance, toujours dans la bonne direction » comme disait l’autre, on ne peut qu’admettre que le Trail en est actuellement une. Moins de vitesse, beaucoup plus de plaisir, cette discipline a su attirer ceux qui commençaient à tourner en rond sur le bitume.
Armé de sa Nike Terra Kiger et de sa Tomtom Adventurer, Kevin s’élance sur le 18KM avec de l’énergie à revendre. À défaut d’avoir préparé la course, il est armé niveau gels. EnergiX, Red Tonic, Coup de Fouet et compagnie, l’excuse du coup de pompe ne sera pas sortie aujourd’hui. À l’inverse de celle du genou en vrac depuis le marathon d’Athènes. La seule ombre au tableau.
Tous les ingrédients sont réunis pour retrouver l’esprit qu’il aime tant lors des courses de l’Oise. Des petites vagues en guise de sas, un parcours agréable avec très peu de goudron, des Tucs et du chocolat aux ravitos ainsi que de belles et longues descentes. Mais en Trail qui dit descentes, dit de sévères montées. Et elles ont fait mal ! Mains sur les genoux, tout le monde a morflé. Un peu comme à un contrôle surprise, on se satisfait de voir qu’on n’est pas le seul à en chier.
Au final, Kevin s’en tire avec une position au classement digne de Sochaux en Ligue 2. 1100ème sur 2200, il se satisfait amplement de cette place dans le ventre mou. Et qui dit Ligue 2, dit Dominos Ligue 2. Kevin dégaine son application, commande une Bacon Groovy et saute dans la ligne 9. Une fois arrivé à Oberkampf, il récupère son colis et se l’empiffre en 6 minutes. Une pizza et au lit.
À l’année prochaine pour de nouvelles aventures, probablement sur le 30km !