QUI ES-TU GUILLAUME DON SALLUSTE ?

Dernière recrue de l’équipe, Guillaume a démarré la course à pied en s’intégrant au sein du team Jolie Foulée aussi facilement que Franck Ribéry en équipe de France lors de la Coupe du Monde 2006. Apprécié des anciens et plébiscité par la nouvelle garde, Guillaume se lève à 6 du mat’ et part en week-ends montagnards pour accumulé du D+. Comme De Funès, il est discret dans la vie et exprime son talent sous le feu des projecteurs.

Guillaume, peux-tu te présenter rapidement, d’où viens-tu, quel âge tu-as, ce que tu fais dans la vie, ta chanson de Patrick Sébastien préférée, etc. ?

Banlieusard venant tout droit du 9-3. Dans ce département, la course à pied ça peut te sauver les miches et ton 3310 !
Ancien attaché de presse mais avec l’arrivée de la trentaine, j’ai décidé de quitter cette vie ingrate pour me lancer dans la travail du bois et devenir ébéniste (prochain objectif un 10K en sabots).
Je suis plus Fucking Fred avec son dernier hit « Confinez-le ! » que Patoche en ce moment !

Tu es l’une des dernières recrues de l’équipe, peux-tu nous raconter ton arrivée ?

Je me suis retrouvé à partager mes journées pro avec deux membres de l’équipe  (Lionel et Romain). Leur conversations étaient souvent orientées sur leurs exploits, voir même contre-exploits.
On a vite formé les 2B3, c’est alors que l’on a décidé de « partir un jour, sans détour » et de « toujours tout partager » !  Notamment les runs à 6 du mat’.

Pas trop compliqué de s’intégrer dans un collectif aussi bien huilé ?

Quand on souffre ensemble sur les séances de fractio du coach Nibrun, les liens se créent plutôt vite. Une belle bande de gais lurons avec qui il est toujours fort sympathique de partager quelques pintes. 

Tu as fait du vélo étant jeune, avec quelques titres régionaux si on ne se trompe pas. Quelles sont les principales différences entre l’entrainement de vélo et de course à pied ?

Avant d’en arriver à la course à pied, il est vrai que j’ai usé quelques pneus. Déjà à l’époque je faisais parti d’une fine équipe avec laquelle nous avons décroché les titres de champions départementale (9-3) et régionale (Île de France). Si ce n’est le nombre de bornes et le mal au cul, pas tellement de différences : rigueur et motivation matinale avec une bonne dose de fraternité entre les membres de l’équipe.

Guillaume
Guillaume, grosse motive.

Adepte de médecine douce et ancien cycliste, tu as un profil presque aussi suspect qu’un Jalabert sur un triathlon ou un Armstrong sur trail. As-tu des conseils dopage à donner ou des soupçons sur un ou des membres de l’équipe ?

Règle numéro 1 : ne pas lésiner sur la qualité. Régle numéro 2 : ne jamais se faire prendre. Règle numéro 3 : si tu te fais choper, nier en bloc et tout rejeter sur Eufemiano Fuentes.
Après avoir observé une surconsommation de péroquets, j’en soupçonne certains de les épicer un tant soit peu.

Ton meilleur et ton pire souvenir depuis que tu es dans le team ?

Je pourrais facilement dire les afters JF, mais je ne sais pas si je dois les classer dans les meilleurs ou les pires…
L’épopée de Morzine avec Jean, Thibaud, Romain ainsi que Kévin aura été une sacrée virée de bras cassés. Entre folklore régional et prouesses sportives, sans oublier mon anniversaire, ce séjour alpin marquera un tournant dans mon aventure chez JF.

Paris 2020 devait être ton premier marathon, est-ce que tu aurais pensé un jour en arriver là ? À quel point tu aurais aidé l’équipe à tirer la course à pied vers le bas sur cet évènement ?

Plutôt amateur de boue que de bitume, j’avoue avoir eu quelques aprioris sur cette distance. L’exploit et la résonance internationale de Breaking 5 et l’idée de réaliser un nouveau tour de force à la JF avec l’intégralité de l’équipe auront eu raison de mes doutes ! 
Quelques crocs en jambes bien sentis à la vue de la ligne d’arrivée pour grappiller une ou deux places, c’est toujours ça de gagner.

Tu parlais du trail des Hauts Forts à Morzine tout à l’heure, c’était l’une de tes premières courses en montagne et tu as mis une branlée à Kevin. Est-ce que son surnom de Kalchoge n’est pas un peu galvaudé ?

Je ne veux pas retirer a Kévin ses lettres de noblesse, mais ses séances à répétition chez Episode auront joué en sa défaveur pour cette discipline. Ses mollets trop gonflés et ses cuisses surdéveloppées, face à mes cannes de faux-jetons, ont littéralement explosées dans l’ascension des 2000m D+ du parcours.

D’ailleurs est-ce que pour toi le trail c’est l’avenir de Jolie Foulée ? Penses-tu qu’on soit capable de tirer le trail vers le bas ?

Aucun doute là-dessus ! Covid-19 oblige, la tendance est plus aux grands espaces qu’aux sas surchargés. Greta serait fière de nous, plus de vert pour moins de goudron. 
J’ai entière confiance en l’équipe pour venir retourner cette discipline bien trop candide.

Balance nous un secret sur un des gars de l’équipe.

Je resterais muet comme une carpe !

Ta définition d’une Jolie Foulée.

Un joyeux bordel, couplé d’une bonne dose de talent prêt à tout raffler. 

Guillaume
Guillaume et la division trail de Jolie Foulée.
La division trail de Jolie Foulée et Guillaume.
Jolie Foulée.

Photos @Romainbourven et collection personnelle de Guillaume.

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