QUI ES-TU JEAN POURRAT ?

Jean et son accent aveyronnais ont rapidement conquis les coeurs de tous les membres de l’équipe. Le jeune homme possède sa propre langue, un sens bien particulier de la logique et un irréversible besoin de dépenser son énergie. Il pratique donc de nombreux sport, court vite et longtemps et n’est jamais le dernier pour ingurgiter des quantités trop importantes d’un alcool même quand il sait pertinemment que c’est un liquide qui le rendra malade.

Jean, peux-tu te présenter rapidement, d’où viens-tu, quel âge tu-as, ce que tu fais dans la vie, de quel instrument de musique sais-tu jouer, etc. ?

Brièvement, Jean, 27, je viens d’Aveyron, de Rodez son chef-lieu (oui Rodez le club qui avait battu le PSG 3-1 en coupe de France). Ce n’est pas vraiment une terre de course à pied mais davantage celle du terroir et la campagne qui va avec. Je suis né le même jour que deux Michel qui ont bercé ma jeunesse, Sardou et Delpech. Je bosse dans un milieu que la génération de nos parents ont bien du mal à « bitter »: le marketing d’influence. J’aurais tendance à dire que depuis pas mal d’années je joue pas trop mal de la flute, sinon au collège je m’étais mis à la guitare mais ni les filles ni le succès ne sont arrivés alors j’ai arrêté…

Comment es-tu venu à la course à pied et quels sont tes records ?

Il y a dans un premier temps eu les cross d’école et des collèges. Mon but était de partir à fond et de voir ce que ça faisait… Riche idée et surtout j’étais nul.
J’accompagnais quelques fois ma mère sur ses footing mais sans grande conviction. Après j’ai pratiqué le rugby de mes 10 à 24 ans… Et là aussi je redoutais plus que tout les débuts de saison où on ne touchait pas une « gonfle ». Alors même si mes tests de VMA n’étaient pas dégueux (17,5 à 16 ans), j’étais loin d’être friand du mot « courir ». Bref après mes deux dernières années à jouer au rugby sur Paris en enchainant les blessures j’ai décide de stopper. J’ai continué de faire quelques footings ponctués de tours à la salle de sport pour lever de la fonte mais là aussi sans grande conviction. Du coup je suis allé courir sur la petite piste d’atlhé dernière chez moi: Le terrain de Sport Jesse Owen et sa piste de 275m.
Je chronométrais mes temps sur 2, 3, 4, 5 kilomètre jusqu’au jour où j’ai voulu m’inscrire à une course la Urgent Run Paris (une course de 8km autour du bois de Boubou au profils d’une association permettant de financer des programmes de sanitarisation dans le monde). Je finis deuxième de la course et depuis je n’ai jamais arrêté de courir. Niveau records, je n’y accorde pas trop d’importance. La dernière fois que j’ai couru un 10K c’était en 2017 : 36.37. Je crois que j’ai fait 1:17:14 quelque chose sur le semi de Barcelone et sur marathon 2:51:33 à Copenhagen qui reste ma seule déception je crois.

Tu es considéré par la plupart de l’équipe comme un bon bourrin. Tu es d’accord avec ça ou tu te définirais autrement ?

D’un point de vu extérieur (et pourtant j’ai maigri bordel), je comprends qu’on puisse percevoir les choses comme cela. De mon coté, je m’étendrais davantage sur le fait que j’aime le goût de l’effort et du défi physique. Ca a l’avantage de ses inconvénients, disons que la plupart du temps je ne mesure pas l’effort à réaliser donc ça passe ou ça casse.

Ton intégration au sein de Jolie Foulée, ça s’est fait comment ?

Comme un enfant de coeur à l’église, dans la douleur et le sens de sacrifice.
Plus sérieusement ca s’est fait grace à la magie des réseaux sociaux. J’ai participé à un event JF x Stamina avec mon pote Antoine aux buttes. J’ai rencontré Lio et Kevin, on a pas mal parlé de course à pied, on avait les mêmes vannes. Quelques semaines plus tard Strava organisait son Strava Mile. Lio nous a proposé de venir courir le mile et de faire un article sur JF. J’ai payé le prix fort en saucisse et bière mais ca valait le coup !
Les articles se sont enchainés jusqu’à ma première course Jolie Foulée, le 10K Paris Centre. Encore dans les prémisses de ce sport et sans prépa, je franchirai la ligne avec Alassan rencontré le matin même en 36:37. On ira se dégommer tout l’aprem aux vendanges de Montmartre, une belle première fois en somme.

Ton meilleur et ton pire souvenir depuis que tu es dans le team ?

Il y en a beaucoup et je crois qu’ils vont de paire.
« Étretaule » édition 2018 et 2019 resteront évidemment au premier plan de nos exploits non sportifs. En 2018 on se connait tous assez peu. Je prends le vendredi soir un van avec Tdrl, Besnard, Pierre et Kevin. Je ne les connais pas plus que ça direction Étretat. Sorti du van, je suis noir comme un pneu. On repartira de ce weekend dessoudés sur le plan personnel mais soudés sur le plan du groupe. 2019 et ses afters party confirmeront que nous avons un bien meilleur niveau hors que sur la piste. Comment ne pas parler de Breaking 5 « par ce que c’est notre projeeeeet ! » , d’un réveil à 4h du mat pour faire courir 21km à Janjia… Je pense bien évidement à nos voyages / Hood To Coast Europe, l’UTMB, Morzine, nos éditions danoises… toutes plus mouvementées les unes que les autres.
Et puis il y a eu Abu Dabi, son marathon à 6h du mat’, courir seul dans une ville déserte, et claquer un beau chrono sans trop se préparer, c’était incroyable.
Pour le pire (même si on s’est bien marré) la SaintéLyon, un bourbier sans nom, mêlant alcool, boue, odeurs pestilentielles et attente dans le froid… Pour l’amour de la course à pied.

Ta maman a bouclé le marathon de Paris l’année de Breakin5, elle était même présente à notre after party. Si tu pouvais partir avec elle sur n’importe quelle course, ce serait laquelle ?

Le Trail du Gourg d’Enfer. C’est un trail à la con en Aveyron qui consiste à descendre dans une faille géologique et en remonter le plus vite possible. La course part à 18h mardi soir début août (il fait généralement bien trop chaud). Dès la ligne d’arrivée franchie, on te donne une assiette d’aligot et une bouteille de vin à déguster sur place. Simple et efficace.

La maman de Jean et l’équipe au grand complet.

Pourquoi la course à pied est un meilleur sport que le rugby ?

Car tu peux courir librement sans avoir 15 mecs cherchant à te couper en deux.

Pourquoi le rugby est un meilleur sport que la course à pied ?

Car tu peux courir librement après un mec simplement pour le « dézinguer ».
Les deux sport offrent tout de même de beaux moments de joies collectives (sur le sportifs comme l’extra sportif).

Jean en plein dézingage.

Balance nous un secret sur un des gars de l’équipe.

Kevin se balade avec une véritable chatte au niveau du nombril, c’est horrible.

La définition d’une Jolie Foulée dans l’Aveyron.

Bien lourde et dénuée de toute élégance et tout sens esthétique.

L’animal préféré de Jean.
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