Lundi dernier alors que nous rêvions de soleil, de jus de papaye, de filles topless et de mecs à la peau huilée sur les plages de Biscarrosse, nous nous envolions (ou presque) pour London City découvrir les dernières Nike Free. #mardipoésie #printempsdespoètes
5H30: réveil douloureux, haleine fétide, on se résigne à ouvrir les yeux, collés par quelques résidus de « caca d’oeil » coriaces et on se prépare un bol de Miel Pop’s. Le petit déjeuner est le repas le plus important de la journée nous dit-on. T’inquiète paupiette, on ne risquera pas de l’oublier demain!
6H55 : hello la Gare du Nord! on claque la bise au reste de la troupe qui s’apprête à partir avec nous. En attendant l’embarquement, on s’enfile environ 8 cafés et on révise quelques notions d’anglais. On remercie notre prof d’anglais de 6ème B, Mme Dreuil dite l’Ecureuil, de nous avoir enseigné le célèbre « Where is Bryan? Bryan is in the kitchen », toujours utile en cas de pépin.
10H : hello London! On grimpe dans le taxi, on fait des prout sous les bras au chauffeur qui n’a pas l’air commode pour essayer de le dérider. En vain. Quelques dizaines de minutes plus tard et 6 nouveaux cafés dans le gosier, on arrive sur les lieux du crime. « NIKE FREE. FORCE OF NATURE » : le thème de la journée est lancé. Ni une, ni deux, tels des forces de la nature de rien du tout, on se jette dans les canapés en cuir en sirotant des jus de fruits frais et du muesli trop healthy-eatclean-eattherainbow t’as vu.
12H : après quelques poignées de main, retrouvailles et « tu vas bien ma couille? » scandés à tout va, on nous ouvre les portes de la salle où sont enfermées les Nike Free. A droite les coloris homme, à gauche les femmes, reposant dans des hexagones qui rappellent ceux de la semelle (#ingénieux)
3 modèles sont présentés : la Nike Free 3.0 Flyknit, la Nike Free 4.0 Flyknit et la Nike Free 5.0. On vous rappelle la base line de la journée : FORCE OF NATURE. L’idée est simple : tout ce dont nous avons besoin pour courir, la nature nous l’a donné. Les nouvelles Free ont donc été conçues pour aller toujours plus loin dans l’expérience de course naturelle.
Parti du principe « less is more » , le design, les matériaux, les empeignes et les semelles de chacun des modèles ont été repensés pour créer une parfaite harmonie avec les mouvements des pieds et du corps des coureurs. Résultat : une mousse Phylite pour un amorti léger et une semelle dotée de rainures flexibles hexagonales pour que le pied conserve son mouvement naturel non linéaire et soit proche du sol.
14H : déjeuner sur le pouce, pas de fish and chips ni de meat pies. La déception passée, nous filons interviewer Rouguy Diallo, championne du monde de triple saut junior. Un peu intimidée (attendez, on en impose hein), Rouguy répond à nos questions avec le sourire et beaucoup de sympathie. Rouguy nous raconte qu’elle choisit le triple saut par hasard. Elle débute l’athlétisme par les épreuves combinées et nous confie qu’elle était « nulle et ne comprenait rien » au triple saut. Et puis à l’âge où certains préparent encore leur épreuve du brevet des collèges (il n’est jamais trop tard), elle enchaîne les victoires : Championne de France cadette, double recordwomen de France junior puis Championne du monde junior. Ses titres la motivent et l’encouragent pour faire, elle l’espère, de grandes choses dans l’athlétisme. C’est une récompense pour le travail fourni depuis 12 ans.
Après une performance qui l’a déçue aux championnats de France, Rouguy prépare les interclubs de mai. Pour ses prochaines échéances, elle espère se rapprocher de son record (14,20 mètres).
Chez Jolie Foulée, on a plusieurs devises dont « s’entraîner et se préparer c’est tricher ». Certes, à part Idris qui détient un double record du monde du pipeau 2 années consécutives, aucun de nous n’est champion du monde. Pour espérer y remédier, nous avons demandé à Rouguy quelle était sa recette miracle d’avant compét’. Elle nous explique qu’avant une épreuve, elle se met dans sa bulle et tente de faire abstraction de tout ce qu’il y a autour. Physiquement, elle est aux petits soins avec son corps. Ca lui permet d’être bien dans sa tête. La moindre contracture est source de stress.
A notre demande Rouguy nous raconte les pires calembours qu’on ait fait avec son nom : au téléphone, « Dis Allo! » ou encore Guy Roux… Nous avons les fesses qui claquent de peur, des petits plaisantins souhaitent nous faire du tort, c’est sûr !
Et on ne repart sans le mot de la fin, pour Rouguy, une jolie foulée « c’est une foulée qui mène à la performance« .
14H30 : nous pensions que nous pourrions nous la couler douce à boire des jus de fruits et bouloter du carrot cake et du cheese cake jusqu’à atteindre la gerboulade. Que nenni! L’après-midi est dédiée à plusieurs ateliers pour vivre l’expérience Nike Free.
On commence par un atelier de personnalisation Nike ID. On choisit rapidement le modèle et les couleurs. En quelques minutes emballé c’est pesé : rendez-vous dans 4 semaines pour découvrir notre merveille! Tout ce qu’on peut vous dire, c’est que les jaloux vont maigrir.
On poursuit avec un atelier coaching. Définition de notre profil sportif, de nos objectifs, on passe un véritable interrogatoire. Les coachs nous donnent ensuite des conseils et des exercices à réaliser pour y parvenir. Inutile d’essayer de nous soutirer quelconque infos, comme pour la Nike ID, on restera discret sur nos objectifs et sur les conseils prodigués. Nous préférons nous méfier des lecteurs et concurrents vils et purement intéressés. Chacun sa stratégie. La nôtre est simple : pas besoin de donner des conseils pour se faire doubler!
Nous sommes ensuite invités à nous déchausser pour pouvoir tester notre foulée. C’est là que les choses se compliquent. Chantal qui jusque là faisait sa belle est bien ennuyée par le fumet odorant qui s’échappe de ses orteils mycosés. Tant pis, tout le monde a ses petits défauts. Le test confirme notre jolie foulée mais surtout nous dévoile quelle chaussure sera la plus adaptée au positionnement et aux mouvements de notre pied :
– Nike Free 3.0 Flyknit : pour les coureurs attaquant avec l’avant du pied, elle offrira une course la plus naturelle possible. Un drop minimaliste (4 millimètres), une empeigne en Flyknit en un seul tenant, sans couture, pour une chaussure flexible et souple qui s’adapte à la forme du pied du coureur tout en lui offrant un bon maintien.
– Nike Free 4.0 Flyknit: pour les coureurs attaquant médio pied. Le drop de 6 millimètres apportera un amorti légèrement plus soutenu que sa petite soeur, la 3.0.
– Nike Free 5.0 : pour les coureurs attaquant du talon. Le drop de 8 millimètre offre un meilleur amorti que les autres versions. Ce modèle possède une empeigne en mesh classique, sans couture.
Les trois modèles disposent de la technologie Flywire : légèreté et soutien solide du milieu du pied et de la voûte plantaire.
On termine l’après-midi avec l’instant fun : une course sur tapis qui retranscrit notre énergie dans la nature. Vous n’avez rien compris? On vous rassure nous non plus, mais on avait de l’énergie à revendre. Sur l’écran le rendu est proche d’un bouquet final lors du 14 juillet. Il ne manque que la Tour Eiffel en fond et la glacière de bières fraîches.
18H : il est temps de voir ce que les petites ont dans le ventre. Direction l’hôtel… en courant. Heure de pointe, londoniens grognons, circulation, klaxons… il va falloir slalomer pour éviter de se prendre un bus à étage rouge en plein dans la figure. Ce sera l’occasion de pousser un peu la vitesse et de voir ce que la Free a sous la semelle.
Après 5 kilomètres assez rapides, les sensations sont globalement bonnes. Plutôt habitués à des amortis plus costauds, nous sommes contents de ne pas nous être lancés dans un semi-marathon. L’amorti minimaliste est particulièrement adapté pour les sorties courtes de moins de 10 kilomètres.
En parlant de semi-marathon, l’arrivée à l’hôtel marque le début d’une autre course : la obesity race. Parce qu’il faut toujours écouter les recettes et bons conseils de grand-mère, nous avons suivi l’adage « mange, tu ne sais pas qui c’est qui te mangera ». Dîner copieux, nuit courte, pré petit-déjeuner à la gare, petit-déjeuner dans l’Eurostar… L’occasion parfaite d’aller courir un peu pour éliminer et vous livrer un test des Nike Free 4.0 Flyknit prochainement.
La Nike Free 3.0 Flyknit, La Nike Free 4.0 Flyknit et la Nike Free 5.0 sont disponibles via NIKEiD depuis le 23 mars. L’ensemble de l’écosystème Nike Free sera disponible sur nike.com et en magasin dès le 2 avril.
Bisous les kikis!