Que vous vous soyez inscrit à votre premier semi sur un coup de tête ou bien votre n-ième marathon pour avoir votre shoot d’endorphine, il est normalement recommandé, à l’approche du coup de départ, de réduire votre consommation d’alcool. La team Jolie Foulée a décidée de vous accompagner dans cette démarche (inutile) et va vous aider à faire ce que leur propres mères n’ont pas réussies au cours de leurs grossesses : arrêter la tise pendant quelques semaines. Voici donc 6 conseils pour arrêter l’alcool avant une course.
1) Se tenir à distance de ses potes les plus diaboliques
Certains êtres, vous en conviendrez, sont de véritables guets-apens pour la sobriété d’autrui. Chez Jolie Foulée on pense tout de suite à des artistes comme Thibaud DRL ou Jérémie. Ca commence par vous attirer dans leurs filets en vous proposant d’aller boire UNE bière et ça finit dans le bourbier au Bourbon, seins nus à cinq du… Ce genre d’amis là, ces ennemies (de santé) publique numéro un, on vous recommande vivement de les éviter le temps de votre prépa mais de ne surtout pas oublier de les inviter à votre fête d’après course. Parce qu’il faut bien l’avouer, c’est sans eux que la fête est moins folle.
2) Surtout pas de bière sans alcool !
Si le rayon alcool d’un supermarché était une boite de nuit, la bière sans alcool serait le travesti sur la piste de danse qui, il faut bien l’avouer, dans la pénombre, peut être assez sexy. On s’est tous déjà fait avoir par erreur – hein ? non ?! – et une fois de retour à la maison avec, on se dit : « hey mais… mais… mais c’est pas du tout ce que j’étais sorti chercher ! ». Putain de bière sans alcool avec son packaging aguicheur ! Se tromper, une ou deux fois dans une vie, ça arrive, vous avez le droit, mais y aller par choix, ah ça non !
3) Remplacer l’alcool par la drogue douce
« Pourquoi boire et courir quand on peut fumer et planer ? »
4) Remplacer l’alcool par de l’eau
Coach Nibrun, vous le dira, l’hydratation est un paramètre clé de la préparation alors faite l’inverse de Jésus changez votre vin en eau ! Il vous faudra ingurgiter 2L d’eau par jour pour être bien hydraté et hélas bien bien sobre. Ca peut paraître beaucoup comme ça mais ramener en pintes (pour ceux qui n’ont pas le gène de la mathématique, ça fait quatre pintes : 2L/50cl = 4) c’est tout juste un début d’apéro, c’est dans les cordes de tout le monde 4 pintes d’eau par jour.
5) Acheter une bouteille à chaque fois que vous en avez envie mais ne la buvez pas
Si vous avez subitement une grosse envie de picoler mais que vous ne devriez pas, pas maintenant, pas si près du but… Achetez vous quand même une bouteille de votre poison préférer mais ne l’ouvrer pas ! Rangez la sagement dans votre frigo. Accumulez ainsi chez vous un véritable bar voir carrément un rayon alcool de superette. Puis, après votre course, invitez tous vos potes à vider votre stock et à se mettre une belle timbale avec vous !
6) Ne pas arrêter vraiment
C’est le dernier et le meilleur conseil qu’on puisse vous donner. N’arrêter pas de picoler ! Autorisez-vous une coupe, une pinte fraîche, une anisette par-ci par-là. Elles font finalement plus de bien que de mal et elles ne sont jamais autant méritées qu’au cours d’une période d’entrainement intensif. Franchement, si 30 bornes (et plus) par semaine ne permettent pas d’éliminer quelques verres alors le corps humain est vraiment bon à rien.
En conclusion, on soulignera simplement que la sobriété n’a jamais fait les meilleurs coureurs mais juste les plus chiants.
« Un record ça ne se perd pas au bar, ça se gagne à l’entrainement ! » – Jolie Foulée