Rentrée oblige, parmi les mots de nos cops et les Big Bisous Belle Brune griffonnés sur les pages de notre agenda Kappa, on a entouré en rouge le dimanche 13 septembre. Date de la mythique Parisienne.
Afin d’éclairer vos lanternes, voici quelques infos fort utiles qui vous permettront sans doute de passer les épreuves éliminatoires de Question Pour Un Champion et claquer une bise à Julien Lepers.
Paris, n’est pas la capitale de la gastronomie française pour rien. La Parisienne c’est avant tout beaucoup de choses à se mettre sous la dent (meuf qui scande à qui veut l’entendre qu’elle part « en province » dès lors qu’elle s’aventure dans une rame de RER y compris). C’est selon… une baguette de pain, une bière artisanale, un primeur… Pour d’autres, c’est aussi une course à l’aube dans Paris, dont une partie des fonds est reversée pour la lutte contre le cancer du sein.
Le corps médical préconise de montrer ses seins une fois les rides du lion confortablement installées. Tout vient à point à qui sait attendre! Impossible pour nous de rater une telle occasion de reluquer près de 40 000 paires de jambes épilées au poil dimanche matin sur la ligne de départ, au pied de la Tour Eiffel.
Pour l’occaz’, Jolie Foulée a recruté 7 nanas triées sur le volet pour courir les 6.7km qui ne séparent pas à vol d’oiseau le Trocadéro de la Tour Eiffel (private joke pour les non provinciaux). Focus sur notre cour des miracles :
Entendons-nous bien, si on a accepté de s’asseoir sur nos principes en recrutant LA FAMEUSE (et unique) provinciale de l’équipe, Amélie, ce n’est certainement pas pour faire taire les langues de vipères et mettre à mal les clichés qui ont la dent dure, mais bel et bien parce que ses vaccins étaient en règle. On veut bien être sympas, même si certains nous ont dispensé il y a quelques temps leurs bons conseils, hors de question de courir (mouahahah) le moindre risque… 590 km de train pour finalement (seulement) 6.7km, le ratio nous parait incompréhensible… A croire que la Tour Eiffel vend encore du rêve dans nos chères campagnes!
Forte de sa devise « On sait d’où on part mais on ne sait jamais quand on arrive », Flora n’est pas certaine de boucler la Parisienne avec très exactement 6.7km. Les récents entraînements l’ont prouvés : une ballade estimée à 5km au départ, peut facilement se terminer par quelques kilomètres de plus. Comme toutes les bonnes femmes, elle n’a pas le sens de l’orientation! Flora préfère l’expliquer par ces quelques mots « les aléas du métier »… Une bonne excuse pour pouvoir échafauder tous les plans possibles et imaginables de raccourcis. Après quelques repérages, il semblerait qu’elle tire tout droit.
Loin de tous ces stratagèmes abjects, Anne-Cécile et Manon sont les néophytes de la bande. La candeur et l’innocence des 1ères courses et 1ers objectifs… Chaque fille de l’équipe y est allée de son petit conseil. Le nôtre est simple : « ravitailler c’est tricher ». Les deux sont prévenues. Si vous croisez l’une ou l’autre au ravitaillement du 3ème kilomètre, merci de nous le signaler. Les sanctions seront irrévocables. Comme pour Amélie, on veut bien être sympas et accepter des débutantes, mais il est inenvisageable que quiconque ternisse notre réputation.
Elise est elle aussi dans les petits papiers de notre bande de joyeux lurons. Sacré bout-en-train, elle a hérité de la jovialité de son aîné. Mais la vitesse n’est-elle qu’une histoire de génétique? Seul l’avenir nous dira si son lien de parenté avec feu l’homme fracturé, sera suffisant pour imposer un chrono digne son reuf.
S’il y en a bien une qui a suivi une préparation du tonnerre, c’est Malvina. Mais à quelques centaines d’heures de la course, notre bloggueuse mode déclare forfait. Selon les dires de son médecin, elle ne serait pas en état de prendre le départ le jour J. Des rumeurs circulent sur une préparation trop intense durant l’été en vue du Marathon du Médoc qui a lieu le même week-end… Info ou intox?
Et parce qu’un navire n’est rien sans son capitaine, Chantal, élue plusieurs années consécutives déléguée de classe au collège a imposé son gab à la tête de cette équipe. Elle l’avoue avec joie et émotion « cette expérience est très enrichissante. C’est avant tout une aventure humaine ». Une belle et riche expérience donc, qui lui vaudra de décrocher haut la main son diplôme d’animatrice de centre de loisirs.