SEMI DE DISNEY : QU’EST-CE QUI FAIT COURIR LES GROS ?

Dimanche matin, 4h. Pendant que les noctambules commencent petit à petit à songer de trouver un after, le réveil sonne pour Rodolphe et Kevin. Aujourd’hui c’est la rentrée et elle n’a rien d’excitante : un semi-marathon à engloutir en guise de reprise, avec un départ à 7h du matin dans le trou du cul du monde, et en terminus du RER A. La seule différence notable est que cette fois-ci le terrain de jeu est tout autre sur le papier et a tout d’exceptionnel : un parc d’attraction vidé pour l’occasion ! Pourquoi pas.

Pour ce premier dimanche de l’automne on a donc laissé les mecs secs de la team Jolie Foulée courir la satanée Paris-Versailles. Avec Kévin on n’a pas encore fait assez de pasta-party pour y aller donc on passe notre tour, nique la Côte des Gardes. Les gros, quelque soit leur nationalité et leur niveau (bon on avoue, il devait y avoir 40% d’américains au départ de la course dont 2/3 qui ont marché tout du long), ont bien plus leur place à Disney. Mais qu’est-ce qui a poussé les gros à aller si loin pour courir ?

Enquête avec les moments forts de la course chez les souris qui, à défaut de danser quand le chat n’est pas là, vont devoir se coltiner tant bien que mal 21 bornes. Et Dieu sait que c’est long quand on n’est pas affutés !

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Je fais ce qui me plaît, me plaît. Devinez, devinez, devinez qui je suis !

LE SAS DE DÉPART ?

On démarre en retard, on est dans le dernier SAS, on attend plus d’une heure et demi avant de partir et on est tous compressés.
Avec Kévin on prend un peu de place en plus, donc bon… Tant pis pour l’échauffement, ça passe à la trappe. Et on commence la course avec le ventre qui gargouille. De la bombe !

Verdict : pas validé par les gros.

LE PARCOURS ?

Spécificité du parcours, les 5 premiers KMs se font inside dans les deux parcs entre les attractions et autres décorations du monde merveilleux de Disneyland… Avant la grande débandade. Champs, villages, parc municipal de la commune de renommée mondiale qu’est Chessy, grands faux plats interminables ou encore deux tiers d’une piste d’athlétisme de banlieue : tout y passe. La magie de Disney opère certes au départ, l’arrivée sur le parking en retrait du complexe l’est bien moins.

Verdict : pas (du tout) validé par les gros.

LE BOULE DE MINNIE ?

Comme précédemment annoncé, les premières foulées ont donc lieu dans Disneyland Paris et le plus récent Disney Studio. On peut même y trouver des personnages de Disney un peu partout sur notre route : Aladin, son compère voleur de pommes, le Génie (qui n’a pas eu pitié pour rendre nos rêves de chronos possibles) ou encore Dark Vador qui étaient de la partie. On vous passe la liste de toutes les mascottes déguisées car elle est longue et pénible comme la queue pour prendre des photos avec. Par contre on nous a menti, Minnie était introuvable pendant le début du parcours mais était bien présente à l’arrivée. Allez on se bouge le cul derrière si on veut se rincer l’oeil à temps !

Verdict : aurait pu être validé par les gros, mais finalement non.

LA BRELOQUE ?

Mickey n’a pas fait son rat avec les médailles.

On aurait pu se contenter d’une énième médaille douteuse ne respectant pas forcément les normes, pesant 10 grammes et ayant un énorme logo de la marque de votre machine à laver en plein centre. Ou bien d’une médaille en chocolat vu l’allure des gens de notre SAS. Toutefois les organisateurs ont fait fort avec ce sésame qui est vraiment chanmé pour le coup ! Une médaille non pas 100% pur cacao, mais qui se porte bien de par son poids et sa lanière généreuse ornée d’un Mickey qui court à défaut de nous deux. Ca a du bien d’être un gros et de se lancer sur un semi parfois, surtout pour ce genre de récompense ! Pour une fois on va essayer de ne pas la ranger de suite au placard et faire les beaux avec demain matin à la pause café au bureau ! Sans oublier de rappeler à notre boss ô combien ça fait fort longtemps qu’il n’a pas transpiré et que ça lui ferait le plus grand bien qu’on lui foute une raclée un midi.

Verdict : validée par tous les coureurs, donc ne compte pas.

Mickey n'a pas fait son rat.

Mickey n’a pas fait son rat.

LES RAVITOS ?

Tant que vous avez des dents, croquez des pommes.
Il y avait des cacahuètes sans sel, des pommes entières découpées en lamelles dans un sachet individuel mais pas de pâtes de fruits et autres fruits secs.

Verdict : pas validé par les gros, on n’était pas prêts à entamer un régime sans sel et sucre. Le gâchis constaté sur le parcours est également proscrit.

LA PERFORMANCE DES GRAS DE JOLIE FOULÉE ?

Qu’on se le dise, beaucoup n’étaient pas là pour faire un chrono ou bien même pour courir tout simplement. En vue de notre performance finale on ne sait pas trop dans quelle case se situer, on restera donc fair en admettant une fois de plus qu’aller se jeter une mousse dans le gosier avec Mickey au bar des Sports de Disney Village était source de motivation pour se doter à aller si loin pour courir. Pour la performance, on repassera.

Verdict : c’était long 21KM. Pas validé.

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Un gros sauvage apparaît

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« Allez mon gros plus que 18 bornes »

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Guide touristique.

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Un gros se cache sur cette photo. À vous de le trouver.

Verdict général :

Au final avec le Semi de Disney on a fait face à une course fort sympathique et qui n’a pas à rougir face aux autres déjà proposées dans la région depuis des années. Au delà de la distance qui reste néanmoins importante pour un nombre conséquent des participants, et notamment nous, c’était plutôt cool tant sur les animations de départ que sur les 21KMs qui ont suivi. Et ce, même si ces enfoirés de ricains n’avançaient pas sur le parcours.

Malgré notre envie de percer le mystère chez Mickey, on ne sait pas réellement ce qui a pu pousser tous ces coureurs non expérimentés sur cette distance. Certes la magie de Disney okay, mais on aimerait bien voir les mêmes au semi du pays de Meaux la prochaine fois. Après tout c’est dans le même département et ça coute moins de 15 balles. La magie au fond, et ce quelque soit le tour, n’est qu’une entourloupe depuis la nuit des temps.

Les gros ont quand même eu le courage de se lancer sur la distance et on ne peut que les féliciter. À chaque corpulence son effort, aucun coureur n’a à rougir de son chrono car l’essentiel c’est de participer et surtout de terminer. Hormis nous qui n’avons pas d’excuse, mais ça on s’en cogne.

On vous laisse y’a trop de monde au Starbucks donc on file au Mcdo. Éternel recommencement.

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