À l’approche de l’été c’est bien trop souvent chaotique dans les grandes villes. Transports blindés, remise intensive au sport du grand public pour se donner bonne conscience, patron qui te refuse tes congés parce que c’est trop souvent férié et que faire le pont est une priorité pour toi… Et, le summum : le retour des petits culs sur Instagram. Rien que ça.

Lassé par la monotonie Parisienne et le climat ambiant de la course à Pied, le Paris Running Club a décidé d’organiser la semaine dernière son second Training Camp à plusieurs centaines de KMs de la ville lumière. Direction la Toscane pour Rodolphe durant 72 heures d’efforts, d’échanges et de culture sous toutes ses formes. Là où il n’y a pas de béton, là où le plat n’existe pas, là la nature a toujours conservé ses droits et dicte encore sa loi au quotidien.

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Il y a déjà 14 ans, Audrey Wells signait un chef d’œuvre du cinéma Américano-Italien : « Sous le soleil de Toscane ». L’histoire de ce film ressemble étrangement au lieu nous ayant accueilli durant 3 jours : La Villa Lena. En effet, destiné à l’abandon, ce domaine alors en ruines fût racheté in-extremis et des travaux de remise en fonction furent mis en place. Depuis, étant doté d’une superficie avoisinant celle du 17ème arrondissement de Paris, cet ensemble de bâtisses du XVIIIème (18) accueille tout au long de l’année des artistes de divers horizons pour une résidence plus ou moins courte, voire contemplative. Ces derniers, bien souvent, en profitent pour délivrer leur art et les pièces rares qui y voient le jour durant leur(s) séjour(s) finissent accrochées/exposées dans les divers lieux de vie qui garnissent la Villa Lena. En somme, un remède anti urbain, là où le réseau se fait rare et le Wifi difficile. L’endroit parfait pour s’entraîner et sortir de sa zone de confort.

Vallonées, dans un milieu où le bitume et les surfaces plates se font rares, l’entraînement fût de mise au sein des côtes dans les vallées voisines de la Villa Lena. À des années lumières du confort qu’on trouve au centre-ville des grandes métropoles de l’Hexagone, les différents programmes étaient complexes mais variés, avec un travail orienté sur les côtes. Autant celles que l’on grimpe en courant que ce que vous avez sur les deux extrémités externes de votre bide.

Séance de fractionné, sortie longue, travail sur piste au stade Di Pontedera, stretching, pliométrie… On vous épargne les détails. Voici jusque quelques chiffres clés qui, associés à des photos, parleront plus que des mots :

72 : nombre d’heures sur place

40 : total de KMs accumulés sur 2 jours

11 : cafés bus

9 : nombre d’entrainements

6 : le prix d’une pizza à Toiano

5/2 : le score subi par quelqu’un à Fifa 14 sur PS3

4 : points de côtés

2,30 : kilos de pâtes sans gluten mangées par le fourbe @Rody_zoo

2 : séries de 10x200m en côte

1 : vomi

Pour l’authenticité et l’approche d’un parfait idéal du running, ça n’a pas de prix.

 

Les différentes personnes interrogées tout au long de l’année au cours de nos interviews nous répondent trop souvent qu’une Jolie Foulée est un art. Du coup, aurions-nous du laisser chez nos hôtes d’un week-end les jambes de Rodolphe ? Vous avez 4h.

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Merci au Paris Running Club pour ces bonnes vibes, à Jay Smith pour l’organisation et à la Villa Lena pour leur accueil.

Photos : @da.ho.pe

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