Jean (54/107) : Connaissez-vous l’expression « C’est un Ultra-Marathon, pas un Sprint » ? Le jour où Jean la comprendra celle-là, il sera sûrement imbattable. En attendant, Jean nous à refait une classique Jean Pourrat. 180 battements par minutes sur les premiers kilomètres et abandon à la mi-course. Alors qu’il espérait rentrer à la capitale avec le gâteau à la broche et le couteau Laguiole décernés au vainqueur de l’Ultra Trans Aubrac (107km), il ne rapportera dans ces bagages qu’une sombre histoire d’hypoglycémie et un nouveau surnom : Jeanbandonne. L’année prochaine ce sera (peut-être) la bonne !

Yanis (18 au scratch/20) : Beaucoup de premières fois ce weekend pour Yanis. Premier 50K, première fois qu’il enfilait un sac d’hydratation, première fois qu’il faisait ses lacets tout seul. Bref, première course trail. Et phénoménalement, premier Top20 ! L’étoile montante du running parisien a soigné son arrivée sur les sentiers en décrochant la 18ème place du Capuchadou. Ce samedi en Aubrac, un traileur est né. Planquez vos Running Stones et vos femmes, ce jeune Basque à la dalle !

Adri (1944/20) : Autant à son aise sur les chemins de l’Aubrac qu’au volant d’un break allemand 6 heures d’affilées sans passer le volant, le Général aura passé le weekend à engloutir les bornes. Il aurait pu faire les 53km de course d’une seule traite mais quand il a senti les tartines de rillette au ravito du Buron, le fils de charcutier n’a pas pu s’empêcher de s’arrêter faire le plein. Lors des moments difficiles, Adrien va chercher du courage en pensant aux braves soldats de la libération qui ont un jour foulés de leurs rangers ces mêmes terres hostiles du Massif central. A son arrivée au gymnase de la Falque, après 7 heures de résistance, Le Général prononce ce discours : « Adri brisé, Adri martyrisé mais Adri libéré ! »

Nibrun (7/7) : S’apprêtant à accueillir un second enfant blond, le père Brun savait que le Trail du Capuchadou serait sa seule course de 2025. Alors dès le coup de pistolet, Nicolas est parti tout devant avec l’échappée. Habitué à courir à 5h00 du matin, ses adversaires n’avaient aucune chance contre un Nicolas resté au lit jusqu’à 7h00. Le Corbeau de Louveciennes a déployé ses ailes dans les rafales de 80km/h et s’est envolé vers une très belle 7ème place. C’est après la course que les choses se sont compliquées. L’Isérois à cru pouvoir suivre le rythme des rugbymen à la buvette du gymnase. A l’heure de passer à table pour diner, l’oiseau a du plomb dans l’aile. Il nous offre alors une soirée hommage à Balavoine. Une version torse nu de « Mon Fils, Ma Bataille » au diner avant de se crasher quelques heures plus tard dans la nuit. On retrouvera son corps inerte, endormi sur le sol, au pied de son nid.

Tonio (7/10) : L’année dernière, le Bob avait réussi à bifurquer du 75k au 50k soi-disant en se trompant de chemin à l’unique intersection de la course. Cette année, l’objectif pour lui était de passer sous la barre des 6h00 sur le 50km sans prendre de raccourci. Accoutumé des problèmes de crampes sur les deuxièmes moitiés de course, Antoine avait tout prévu (gélules de sel minéraux, flasques de St-Yorre, gels enrichis en potassium) mais c’est un tout autre fardeau qu’il aura dû trainer sur cette édition 2025 : le Saint-Bernard. Tonio passe les derniers 30km à tirer Thibaud par la laisse. Une sorte de Canicross à l’envers. Temps officiel de la promenade, 5h58, objectif atteint pour le Bob. Le sauveur du chien de sauvetage.

Thibaud (2/10) : Inscrit par pure peur de louper un weekend avec la meute Jolie Foulée, le Saint Bernard s’est vu rappeler pourquoi le trail ne sera jamais son territoire. Il l’avait pourtant bien dit après la SaintéLyon « plus jamais ». Il ne lui aura fallut pourtant que 3 ans pour se retrouver dans le même bourbier : devoir courir plus d’un marathon, sur un parcours vallonné, dans un temps de chien. Ajoutez à cela les mêmes faiblesses qu’en 2022 : deux chevilles en mousse, une carence en courage et un manque totale d’envie de courir cette course. Et vous obtenez la recette parfaite pour voir ce grand dadais : passer la première moitié de la course à se dire qu’il abandonnera au ravito du Buron, passer la deuxième moitié de la course à regretter de ne pas avoir abandonné au ravito du Buron, passer à 6min du sub6 espéré. C’est la queue bien entre les jambes que le Saint-Bé est parti se coucher le premier.

Le reste de la Colonie (Que des numéros 10/10) : On dit que les jumeaux sont inséparables, il y a pourtant eu une scission de 2h00 entre les frères Janmart samedi. Si vous avez encore du mal à les différencier, Clément c’est celui qui a passer sa course à vomir et Tristan c’est celui qui a fini 2ème du Capuchadou.
Alix, venue pour la gagne – n’a pas fait d’hypo, elle – et repart 6ème féminine du 50K pacée par Aubin. Tournée de Ocho Cider pour fêter ça !
Martin G. remporte le concourt Lépine en inventant le Trail des Burons. L’idée est simple, prendre le départ du 50K, aller jusqu’au ravito du Buron (23km) puis rentrer à la Colonie (2km) et finir la course devant le frigo où l’attendent les San Miguel. 25km, 700D+, le Trail des Burons était né. Vincent reconnait le génie de l’inventeur et s’inscrit en duo côte à côte avec Martin. Résultats du Trail des Burons : 2 inscrits, 2 finishers, 2 neurones.

Jolie Foulée Trans Aubrac Trail
Jolie Foulée Trans Aubrac
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