“D’abord la mini-chaussette droite, puis l’écouteur gauche, et enfin une dernière gorgée d’eau du robinet. Toujours ». Si certains rituels de runner restent prévisibles, d’autres se révèlent plus inattendus. Jolie Foulée a décidé d’arrêter sa course sur quelques “bonnes habitudes” et ceux les incarnant, dans une série intitulée “Us et Bitumes”. Premier stop chez Cécile et son Gâteau de Savoie.

P.S. : Si, toi aussi, tu te caractérises par une croyance aussi atypique que douteuse – ou que tu connais quelqu’un qui rentrerait dans cette définition – écris un mail à heyguillaume@gmail.com. L’enquête de terrain ne fait que commencer.

 

Capture d’écran 2015-11-25 à 22.53.09

 

Tandis que chez certains coureurs la gourmandise se remarque par quelques kilomètres en trop, Cécile, elle, la prend au premier degré en s’enfilant un bon quart de Gâteau de Savoie “avant chaque course de moyenne et longue distance”. “C’est une habitude que j’ai prise depuis mon premier semi, à Orvault en 2012” continue-t-elle, avant d’expliquer l’origine de cette relation sucrée : “je m’étais plongé dans des bouquins de diététique sportive, et j’avais repéré le Gatosport. Je voulais toutefois quelque chose de plus appétissant”. Et c’est là que sa maman est intervenue.

 

Cécile (1)

Une spécialité de Colette

Avant d’être un magasin branché, Colette reste une super cuisinière qui prépare divinement bien le Gâteau de Savoie, “le gâteau préféré de ma soeur” renseigne Cécile, qui poursuit : “elle me l’a proposé, j’ai dit “pourquoi pas”, en ai mangé un bout 3 heures avant ma course, et puis, j’ai eu de bonnes sensations”. Elle l’accompagne, le matin précédent ses sorties semi, marathon, et trail, d’un café, d’une compote et d’un fromage blanc : “le petit-déjeuner est ma principale source d’énergie, je ne me ravitaille que peu pendant les courses”. Le gâteau lui apporte ainsi des sucres lents, et ne lui semble jamais avoir causé de problèmes intestinaux.

Cécile (3)

La recette par texto

Et que se passe-t-il lorsque la Nantaise ne prend pas son bout ? “Cela ne m’est arrivé qu’une fois, lors du Marathon de New York. Je me suis sentie un peu déstabilisée quand même, je n’aime pas trop le changement dans ce genre de situation”. À peine le temps de ressasser que la recette arrive par texto : “7 oeufs, 250 gr de sucre, 100 gr de fécule, 100 gr de farine, 1 pincée de sel – Séparer les blancs des jaunes, battre les jaunes avec le sucre, ajouter la fécule et la farine ; monter les blancs en neige, les incorporer à la préparation ; beurrer un moule, mettre la préparation dans le four froid et cuire entre 1h et 1h30 à 150°C.” Quand Marmiton se met au service du marathon.

Guillaume Blot

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