S’il avait du mal à rivaliser avec d’autres grands marathons au niveau de l’ambiance et de l’attractivité, le marathon de Paris est devenu un beau bordel au fil des années. On y est peut-être presqu’un peu pour quelque chose et cette énergie populaire en pleine année olympique fait plaisir à voir ! Bref, tout ce blabla parce qu’il faut bien faire une introduction mais passons tout de suite aux notes Jolie Foulée du marathon de Paris 2024.

Adrien 3:29:27 = PB = 10/10 : il s’était dit qu’il partait à la guerre et il a mené un combat qui aurait rendu très fier le grand Charles pour qui il voue une admiration aussi forte qu’anachronique. Régulier et besogneux lors de sa prépa comme sur sa course Adrien a atteint l’objectif avec précision puisqu’il a dégommé le sub3h30. Mais Besnard est aussi une sorte de Michou, l’organisateur des nuits d’after marathon, il a aussi trouvé les ressources pour mettre le feu au Serpent à Plume. Un résistant.

Saint-Bernard DNF = Œuf/10 : rigoureux et appliqué comme à son habitude. Thibaud avait tout prévu sauf de se faire la cheville aux alentours du km5. Pâque en retard avec un œuf à la place de la malléole. La ténacité (débilité) du coureur lui a quand même permis de passer au 21ème plus vite que lors de son PB sur semi. Mais la douleur était trop forte et la raison l’a emporté. Touché mais pas coulé, +3 points pour sa détermination à venir strappé et dans une superbe paire de crocs à l’after-party. Le rendez-vous pour un prochain marathon de Paris ou d’ailleurs est pris.

Guillaume 2:52:55 = PB = 10/10 : encore puceau sur la distance reine alors qu’il a largement dépassé la trentaine (la honte !), Guillaume n’a pas fait les choses à moitié et a tout simplement établi le meilleur chrono de la team pour un premier marathon. Pas perturbé par l’abandon de son coéquipier Saint-Bernard, il est allé explorer l’au-delà du km30 en solo, solide mentalement et physiquement. Il a ensuite glissé jusqu’à l’arche d’arrivée en 2:52:55. Un marathonien est né.

Jean 2:34:50 = 10/10 : après une déception l’année dernière, même joueur joue encore. Une prépa de furieux, une stratégie douteuse, une jolie goulée au 40 et un résultat abouti. Jean a fait une masterclass sur le marathon de Paris 2024 même si son plan de course laissait sceptiques quelques fins stratèges, Jean s’est élancé sur un rythme effréné et a bien limité la casse sur la fin quand le marathon commence vraiment. La même sur la TDS cet été ?

Les pacers 9/10 : mission accomplie pour les nombreux pacers sans talent qui ont accompagné nos héros du jour. Malgré quelques légers couacs, le tempo a été donné de façon homogène, les bons mots prononcés avec conviction, le ménage fait telle la BRAV-M dans les moments chauds, le menu saucisse bière proposé en option et les relances placées stratégiquement pour aller valider les chronos. Du travail de professionnels.

L’after Fuckle17/10 : que vous ayez claqué un PB ou que vous ayez lamentablement chié votre course, que vous aimiez la course à pied ou que la simple idée d’enfiler une paire de Pegasus vous donne envie de mourir, vous êtes les bienvenus à notre traditionnelle Afterparty du marathon. Si tout le monde est parti sur un rythme prudent comme lors des 10 premiers K d’un marathon, à 2h du mat’ la piste de danse du serpent à plume peuplée de déchets titubants faisait plus de peine à voir que la ligne d’arrivée de l’avenue Foch. Merci à nos partenaires et amis Asics, Distance, 8 Lines et à l’équipe du serpent à plume de nous avoir permis d’organiser cette belle ribouldingue.

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